Evaluer la perte d’autonomie

Armand, bénéficiaire, lors des évaluations PAP © C.Crié/ccas

Armand, bénéficiaire, lors des évaluations PAP © C.Crié/ccas

Vendredi 12 février, à La Roche-sur-Yon. Accompagnée de Jean Guilleton, bénévole du Réseau solidaire de la CMCAS Loire-Atlantique Vendée, Stéphanie Dano, évaluatrice de l’association Eval’Loire, se rend au domicile de Jacqueline et Armand Menanteau pour évaluer les besoins du couple.

Armand est en perte d’autonomie. Selon des critères précis, l’évaluatrice analyse le besoin global des personnes âgées comme l’aide à domicile, la télé-assistance, le portage des repas, l’aménagement du logement, préconise une aide en adéquation avec le règlement d’action sociale de la caisse de retraite, informe les bénéficiaires sur les actions de prévention santé menées sur son territoire et les oriente vers les services locaux d’action sociale, en fonction des problématiques évoquées lors de l’entretien.

Cette rencontre qui débute par un questionnaire puis est suivie par une visite de la maison aura permis d’identifier les difficultés d’Armand Menanteau. Ce n’est pas la caisse de retraite qui prendra en charge les aides mais le conseil départemental. Par conséquent, Stéphanie Dano oriente le couple vers le Clic (Centre local d’information et de coordination) de La Roche-sur-Yon qui aidera Jacqueline à remplir le dossier pour l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), ce qui permettra au couple de continuer à vivre dans son logement.

Rencontre avec Jacqueline et Armand Menanteau, retraité des IEG, Stéphanie Dano, évaluatrice de Eval’Loire, Jean Guilleton, dit Toto, bénévole du Réseau solidaire, et Samuel Landier, président de la commission santé-solidarité et administrateur de la CMCAS Loire-Atlantique Vendée.

La loi du 28 décembre 2015 stipule que l’adaptation de la société au vieillissement est un impératif national et une priorité de l’ensemble des politiques publiques de la nation (art. 1). Afin de prévenir et d’anticiper la perte d’autonomie, de nouvelles aides techniques et financières sont mises en place pour faciliter le « bien vieillir ». L’une de ces actions collectives de prévention est l’évaluation sociale des besoins des personnes qui se traduit par une visite au domicile des personnes âgées. Ces évaluations peuvent également être réalisées par les Clic (Centre local d’information et de coordination) ou par des associations partenaires. Ces structures accompagnent les personnes âgées et les familles dans le maintien à domicile.

Les aides du PAP

Le plan d’action personnalisé (PAP) vise à élargir les services rendus à la personne dans différents domaines : aide aux tâches ménagères ; aide aux courses, aux repas et à leur préparation ; aide au transport, accompagnement ; aide à la toilette ; abonnement à la télé-assistance ; aide à l’amélioration de l’habitat ; aide à la vie sociale ; soins et prévention.

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1 Commentaire
  1. LAE Claude 8 ans Il y a

    Le PAP est une très bonne chose. Cependant, lorsque l’un des deux membres du couple décède et que l’autre ne peut rester au domicile, par exemple s’il est atteint d’Alzheimer, les structures pour accueillir ce dernier sont très onéreuses si on veut que son parent soit bien traité (chambre individuelle,douches régulières, vêtements changés, nettoyés et rapportés assez rapidement, nourriture variée et de bonne qualité, activités fréquentes pour stimuler la personne, sorties selon l’état de santé…). Heureusement que mon père avait été très prévoyant car la pension de réversion versée à ma mère par la CNIEG est bien loin de couvrir la dépense, même avec l’aide de l’APA.

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