Festival d’Énergies : « Un rendez-vous rituel pour de nombreux jeunes agents ! »

Florian Pascual, 32 ans, et Myriam Afif, 26 ans, membres du groupe de pilotage du Festival d'énergies 2023

Florian Pascual, 32 ans, et Myriam Afif, 26 ans, membres du groupe de pilotage du Festival d’énergies 2023. ©Julien Millet/CCAS

Florian Pascual, 32 ans, et Myriam Afif, 26 ans, membres du groupe de pilotage du Festival d’Énergies, dévoilent les contours et la couleur de l’édition 2023, qui se tiendra à Soulac-sur-Mer (33), les 27 et 28 mai.


Soulac, hier et demain : le teaser !


Le Festival d’Énergies est-il encore un incontournable pour les jeunes agents ?

Florian Pascual – Lorsqu’on intègre les Industries électriques et gazières (IEG), les « anciens » nous disent qu’il faut avoir « fait Soulac » au moins une fois. Aucun autre événement ne permet de se retrouver entre collègues de toutes les régions. Le festival, c’est un rendez-vous rituel pour de nombreux jeunes – et moins jeunes – agents !

Myriam Afif – Ce sera mon premier Festival d’Énergies. J’ai suivi d’autres festivals, mais j’ai pressenti qu’il y avait une énergie particulière à Soulac : le fait de venir de régions différentes ; un contexte propice aux échanges avec la tenue de débats, pas juste des concerts. Et surtout ce festival, organisé entièrement « Par et Pour » les festivaliers, c’est carrément unique !

Quelle sera la tonalité de cette nouvelle édition ?

Florian Pascual – Cinq ans sans festival, l’attente a été longue. Cette édition sera la « dix-septième bis », afin de ne pas effacer tout le travail réalisé en 2020. Elle est marquée par un désir d’ouverture, qui se concrétise par exemple par l’arrivée d’une jeune salariée comme Myriam. Elle illustre notre souhait de nous adresser aux agents de toutes les entreprises des IEG. Aujourd’hui, tout est fait pour scinder, pour opposer : le projet Hercule, les mesures de branche, etc. À Soulac, on ne cherche pas à distinguer : le Festival d’Énergies, c’est le moment où on ne se sent pas appartenir à des entreprises différentes.



Comment les Commissions jeunes agents, en CMCAS, peuvent-elles réduire cette fracture entre les salariés ?

Florian Pascual – Nous avons à cœur de démontrer que les activités « Par et Pour » les jeunes ne se limitent pas au festival et que celui-ci peut les amener eux-mêmes à s’investir. Je suis devenu militant grâce à Soulac ; lors de la réunion des nouveaux embauchés à ERDF, on m’a proposé de participer à l’organisation du festival.

À l’époque, je n’étais ni syndiqué ni politiquement impliqué. Mais nous faisons de la politique au quotidien quand on se retrouve à porter un projet comme ce festival. Et c’est beaucoup plus simple de s’impliquer ainsi ; il y a un côté beaucoup plus « funky » et la marche est finalement moins haute à franchir.

Ne peut-on pas voir le festival comme un meeting de campagne pour l’avenir de nos Activités Sociales ?
Florian Pascual

Le festival est une sorte de parenthèse enchantée. Comment comptez-vous faire rêver les participants ?

Myriam Afif – Grâce à la programmation musicale, mais pas uniquement… Ce sera un moment de partage, de convivialité certes, mais ancré dans la réalité à travers des débats, des échanges sur des questions d’actualité.

Florian Pascual Nous leur proposons de rêver de deux manières : en en prenant plein les yeux et les oreilles, et en devenant les auteurs de leur avenir. C’est peut-être une utopie, à l’image de celle de Marcel Paul lorsqu’il a créé EDF-GDF et nos Activités Sociales. Si nous parvenons à faire rêver les jeunes durant cette édition, ce sera déjà une belle réussite. Car, s’ils rêvent de l’avenir, c’est qu’ils en espèrent un et qu’ils ne sont pas résignés.

Ne peut-on pas voir le festival comme un meeting de campagne pour l’avenir de nos Activités Sociales ? Un moment de cohésion, de rassemblement, car il est vital que les jeunes agents se sentent acteurs à part entière pour garantir l’avenir des Activités Sociales et qu’ils le fassent entendre à leurs employeurs respectifs.

Sur place, quelle attention sera portée à la prévention des attitudes à risque ?

Florian Pascual – Le festival ne sera un succès que s’il se déroule bien. On pourrait parler d’entrée de jeu de sécurité, d’alcool, de drogues et d’autres points encore. Depuis la dernière édition, beaucoup de choses ont changé, ce qui ne veut pas dire qu’en 2018 on ne s’en préoccupait pas déjà.

Je pense, par exemple, à certains agissements qui n’étaient pas considérés comme du harcèlement sexuel. Aujourd’hui, chacun devra réagir face à ces comportements. Nous comptons d’ailleurs impliquer les référents agissements sexistes et harcèlement sexuel de nos entreprises pour inviter ces dernières à prendre toute leur place dans la prévention et la sensibilisation, via des détachements employeurs.

Nous regardons l’impact écologique du festival dans son ensemble.
Myriam Afif

Cette édition s’inscrit dans une démarche écoresponsable. Quels en sont les contours ?

Myriam Afif – Cette démarche ne se limitera pas aux actions mises en place durant le week-end ; nous avons intégré cette dimension dans la prise en compte des déchets qui seront produits durant le festival, dans une utilisation équilibrée des supports papier et numérique. Nous regardons l’impact écologique du festival dans son ensemble.

Ce festival, qui sera le dernier organisé à Soulac-sur-Mer, résulte de choix politiques et budgétaires, mais également écologiques lorsque l’on songe à son impact en la matière. Nous aurons à cœur de montrer que nous prenons soin de laisser le site propre. Un des objectifs est d’afficher les limites de la consommation, y compris dans le domaine festif.

Certaines CMCAS ne participent plus au festival. Comment les jeunes agents concernés vont-ils pouvoir s’inscrire malgré tout ?

Florian Pascual – Nous ne pouvons faire preuve d’ingérence pour ce qui concerne des décisions qui relèvent des conseils d’administration des CMCAS. Puisqu’il s’agit d’un projet pour l’ensemble des jeunes agents, nous prônons la solidarité entre CMCAS afin de n’en laisser aucun sur le bord de la route.

Un dernier mot aux futurs festivaliers ?

Florian Pascual – Pour matérialiser notre slogan, nous avons besoin des témoignages de celles et ceux qui étaient présents lors des premières éditions. Qu’ils nous racontent comment ils ont construit le festival, ce que c’était d’être jeune à ce moment-là et peut-être de nous faire rêver sur leur époque, puisque nous ne l’avons pas connue.

Toutes et tous seront d’ailleurs les bienvenus pour cette dernière à Soulac et pour passer le relais aux plus jeunes. Ce site est sans doute un sanctuaire de la jeunesse pour plusieurs générations, mais peu importe le lieu, c’est ce que l’on y fait qui compte. Et si les festivaliers le comprennent, nous aurons réussi.



On s’inscrit quand ?

Affiche Festival d'Energie de Soulac 2023La deuxième quinzaine de février marquera le top départ pour les inscriptions au Festival d’Énergies. Les inscriptions se font auprès des CMCAS.

➥ Une page consacrée au festival sera prochainement en ligne sur ccas.fr

 

 


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