Sur les pas du débarquement

Sur les pas du débarquement | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 55706 debarquement

En 2014, lors du 70e anniversaire du débarquement, 6 millions de touristes se sont rendus sur les plages de la Libération. ©Elise Rebiffé/ CCAS

En juin, on commémore le 75e anniversaire du débarquement. C’est ici, sur cinq plages de la côte normande, à l’aube du 6 juin 1944, que s’est joué le destin de la France. 155 000 soldats des forces alliées y débarquèrent pour mener une vaste offensive qui aboutira à la Libération. Des mémoriaux jalonnent désormais ces sites chargés d’histoire.

Arromanches, Saint-Laurent-sur-Mer, Courseulles- sur-Mer… Des immenses étendues de sable. La plage à perte de vue. Mille curiosités s’y dévoilent lorsque l’océan se retire. Mille jeux à inventer… La baignade bien sûr, le cerf-volant, la pêche à pied, le char à voile… Simplement la balade pour apprécier la pureté du lieu, et profiter du souffle marin vivifiant. Un décor de carte postale ! Au soleil couchant, tandis que la mer se perd dans l’obscurité naissante, une ode à la rêverie.

Les plages du débarquement s’étirent sur une centaine de kilomètres, de Sainte-Marie-du- Mont (Manche) jusqu’à Ouistreham sur la Côte de Nacre (Calvados). Cinq positions minutieusement choisies avec pour noms de code (d’ouest en est) : Utah Beach (Sainte- Mère-Église), Omaha (Colleville-sur-Mer), Gold (Arromanches), Juno (Courseulles-sur- Mer) et Sword (Bénouville), la seule où des commandos français accostèrent.

Opération Neptune

Difficile d’imaginer qu’il y a soixante-quinze ans des flots de jeunes soldats étaient déversés sur ces rivages pour libérer la France. La plupart y périrent. Dès potron-minet, le 6 juin 1944, débutait l’opération Neptune, première phase d’Overlord. Une titanesque offensive militaire destinée à installer, à l’Ouest, une tête de pont pour reconquérir l’Europe.

Impossible de se représenter l’envergure de cette marée humaine. Moins encore, celle des impressionnantes infrastructures amphibies et aéroportées, édifiées en un temps record dont subsistent, çà et là, quelques stigmates. Des blockhaus, des caissons et des jetées de béton… ou encore les décombres du port artificiel flottant, le Mulberry, à Arromanches.


Une empreinte indélébile

Sur les pas du débarquement | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 55739 Vierville. Omaha Beach a cote pointe du Hoc

©Elise Rebiffé/ CCAS

Les plages de la Libération sont devenues, au fil du temps, un itinéraire privilégié des touristes : 6 millions en 2014 lors du 70e anniversaire, dont 44 % d’étrangers. De son côté, la CMCAS Caen organise, chaque été, des parcours de découverte commentés par des agents locaux bénévoles (à partir du centre de vacances CCAS d’Auberville). 51 sites répertoriés (musées, monuments, cimetières, vestiges…) attestent de l’empreinte indélébile laissée par la bataille meurtrière.

Visiter les plages de la Libération revient à consulter un livre d’histoire à ciel ouvert. L’opportunité de mesurer l’héroïsme des soldats, de comprendre les stratégies militaires alliées et nazies. D’appréhender, in situ, l’un des épisodes majeurs de la Deuxième Guerre mondiale. Une balade émouvante qui retrace l’ampleur, la complexité et les enjeux d’Overlord.

Ces lieux historiques doivent être sauvegardés pour honorer la mémoire des sacrifiés, commémorer la paix et la fraternité. C’est cette ode à la liberté que porte la candidature des plages du Débarquement au patrimoine mondial de l’Unesco, soutenue par la région Normandie.


La pointe du Hoc, prise d’assaut par les rangers

Sur les pas du débarquement | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 55713 La pointe du Hoc

©Elise Rebiffé/ CCAS

C’est du large que la pointe du Hoc en impose le plus. Cet éperon rocheux saillant vers la mer constituait un point stratégique, fortifié de pièces d’artillerie lourde allemandes qu’il fallait neutraliser. Tandis qu’une hécatombe s’abat sur Omaha Beach, toute proche, les rangers américains escaladent l’abrupte paroi de 30 mètres en quelques minutes. Les bombardements successifs des jours précédents ainsi que le feu nourri des obus tirés des navires alliés, le jour J, ont métamorphosé le sommet de la falaise en un paysage lunaire. Aujourd’hui, subsistent encore les cratères géants révélant la férocité des combats.


La batterie de Longues-sur-Mer

Sur les pas du débarquement | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 55707 debarquement

©Elise Rebiffé/ CCAS

500 000 visiteurs s’y promènent chaque année. Et pour cause, ce paysage de toute beauté, aménagé, offre un somptueux panorama. Au printemps, les blés y poussent allègrement, enserrant les quatre impressionnantes casemates de béton à demi enterrées, toujours dotées de leurs canons longue portée (20 km) d’origine, parfaitement conservés.

Menaçant la progression des troupes alliées sur Omaha et Gold Beach, la batterie de défense fut très vite mise hors d’état de nuire lors du débarquement. Elle a été classée monument historique en 2001.


Les cimetières militaires

Ces espaces de recueillement incontournables méritent que l’on s’y arrête. Le circuit des plages du débarquement compte 27 sites funéraires dans lesquels reposent 99 000 soldats tombés durant la bataille de Normandie, Américains, Britanniques, Canadiens, Allemands… Avec ses 10 000 croix blanches identiques parfaitement alignées, son mémorial et son jardin des disparus, le cimetière américain de Colleville-sur-Mer est le plus prestigieux. Il dévoile une vue imprenable sur Omaha Beach.


Le mémorial de Caen

Avec ses 14 000 m² dont 5 600 dédiés aux expos permanentes, c’est le musée de la Seconde Guerre mondiale par excellence ! Il en retrace la genèse et détaille la bataille de Normandie. Conçu pour faciliter l’immersion de ses visiteurs dans l’histoire de la première partie du XXe siècle, le Mémorial de Caen en accueille près de 350 000 par an. Coupon de réduction à retirer sur la billetterie du site de la CCAS.


Où séjourner avec la CCAS ?

Sur les pas du débarquement | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 55673 Convention CCAS de Asnelles. JUNO BEACH

Centre de vacances “Les Tamaris”, à Asnelles dans le Calvados. ©Elise Rebiffé/ CCAS

Quelques mètres suffisent pour rejoindre la plage de sable fin en accès direct ! Idéalement située à 30 km de Caen et à 12 km de Bayeux, la maison familiale d’Asnelles, en convention, a les pieds au bord de la mer. L’été, une halte-garderie est ouverte pour les nourrissons dès 3 mois et des animations sont programmées pour les enfants dès 3 ans et les ados.

Le plus du centre

Chambres de deux à trois personnes, parfois communicantes. Des tarifs préférentiels vous seront proposés pour le club nautique d’Asnelles. Pensez à acheter sur la billetterie de la CCAS vos billets pour visiter le mémorial de Caen.

Voir tous les séjours disponibles dans ce centre de vacances

Centre de vacances « Les Tamaris »
21, avenue de la Libération
14960 Asnelles
Tél. : 02 31 51 12 70.

CMCAS Basse Normandie
Hôtel Atlantique, Impasse Piedagnel
50100 Cherbourg-en-Cotentin
Tél. : 02 31 54 41 41.

mediatheque

Réservation, catalogues, séjours en France ou à l’étranger… : bienvenue dans la rubrique Vacances du site ccas.fr

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2 Commentaires
  1. novau 5 ans Il y a

    merci

  2. NOVAU 5 ans Il y a

    BONJOUR beaucoup d efforts BRAVO AVOUS MERCI

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