Rockeur de cœur, parolier engagé et compagnon de route de longue date des Activités Sociales, Alain Ortega écrit et compose sur des « sensations » pour dire le monde. Des plus grandes scènes aux concerts intimistes chez l’habitant, rendez-vous avec un baladin des temps modernes.
Vous l’avez sûrement déjà croisé, écouté, apprécié. Lors d’une tournée estivale, à la dernière édition du Festival d’Energies à Soulac en juin dernier, ou tout récemment lors de la cérémonie des vœux 2015 au siège de la CCAS à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Plus de vingt ans qu’Alain Ortega et la CCAS entrelacent leurs engagements, leur vision du monde. « Tout a commencé au milieu des années 90. On travaillait en Normandie sur des ateliers de chanson avec des filles et fils d’agents, intitulés « Pleins feux » et « Rythme les mots ». Répétitions, mini-tournée… C’était bien avant la Star Academy ! », s’amuse le chanteur. Un lien indéfectible tissé à la faveur, comme bien souvent, de « belles rencontres humanistes ».
Le duo qu’il forme depuis trois décennies et les bœufs de jeunesse organisés dans le garage des parents avec le guitariste Jean-François Boulade, dit « Framby », se nourrit du rock des Rolling Stones, de Led Zep, des Beatles, teinté de la puissance des mots chantés par Brassens, Brel et Ferré. Ce pouvoir des mots, Alain Ortega le mesure à chaque création qu’insufflent « un état d’âme, une sensation ». Comme lorsqu’il signe Le Nouveau Monde, en réaction à l’arrivée de l’extrême droite des Mégret à la maire de Vitrolles en 1997, « un texte malheureusement toujours d’actualité, mais qui dégage en même temps beaucoup d’optimisme, d’espoir ».
Car malgré le contexte actuel et plus encore depuis les événements qui ont secoué la France en ce début d’année, la poésie du rockeur s’élève avec sa voix grave et chaleureuse pour rétablir le dialogue, tenter de trouver des solutions à l’incompréhension qui parfois mène au pire. « Je suis peut-être un doux rêveur, mais il existera toujours selon moi des gens pour communiquer, apaiser les brûlots qui surgissent un peu partout. La culture et l’éducation passent nécessairement par la paix ».
Son héritage ? « Je viens d’une famille ouvrière. Je tiens toute ma culture de là et je regrette que cela ne se passe plus ainsi : mon père nous faisait écouter Reggiani, nous emmenait au théâtre. Le monde des travailleurs était très proche du monde de la culture ; une éducation populaire qui se perd un peu et que la CCAS continue de défendre. C’est aussi pour cela que nous avons des liens forts, que je m’y sens presque comme à la maison ». D’où ses grands écarts scéniques, des salles partagées avec les plus grands – Thiéfaine, Higelin, les Blues Brothers, Chedid, Charlebois et tant d’autres – devant des milliers de personnes, au concept de « Chansons chez l’habitant » qu’il a développé depuis une dizaine d’années avec Framby, afin de prendre le pouls d’un public qui est partout, même s’il n’a pas l’habitude de se rendre au concert. « Être artiste, c’est être un baladin », définit-il, avec en mémoire le théâtre de Gérard Philippe et Jean Vilar.
En ce moment, celui qui compose encore « au cayon de papier sur une feuille » et enregistre ses mélodies sur dictaphone prépare un nouvel album. Le blues qu’il a fraîchement exploré et qui « se marie si bien avec la chanson française » pourrait y avoir une place de choix, tout comme les invites faites à d’autres artistes, à la rencontre d’autres formes de musique.
Ø Le 7 février, Alain Ortega et son acolyte Framby se produiront sur le thème d’« une journée avec les Beatles » à l’Auditorium de Salon de Provence au profit des Restos du Cœur. Entrée gratuite en échange de denrées non périssables. | Ø Alain Ortega sera également présent à Babel Med Music, festival dont la CCAS est partenaire, les 26, 27 et 28 mars au Dock des Suds à Marseille. |
Bonjour,
C’est une bonne initiative que d’apporter la musique, symbole de l’harmonie et des accords dans l’entreprise.
Je suis chef de choeur et créateur des chorales gospel-variété dans les entreprises. Je souhaite prendre contact avec le CCAS pour mettre en place une des chorales.
Merci de me contacter au 06 66 94 89 34 afin de me donner les pistes nécessaires pour cela.
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Chanter dans son entreprise, nouveau remède au mal-être au travail
Les chorales d’entreprises se multiplient partout en France, à l’initiative de salariés voire, comme chez Orange, des directions, qui y voient un nouveau moyen de remédier au mal-être au travail.
Dans le groupe de télécommunications, après une vague de suicides de salariés, la direction a mis en œuvre à partir de 2010 un nouveau « contrat social », dont un des axes visait la « convivialité au quotidien ». Et un millier de volontaires participent aujourd’hui à 21 chœurs dans l’entreprise. A Lyon, comme chaque vendredi midi, une vingtaine de collaborateurs de tous âges s’est mise deux par deux pour s’échauffer, puis entonner « La Tendresse » de Bourvil, qu’ils ont donné pour la Fête de la musique le 21 juin devant leurs collègues.
Melek, créateur des cours de chant Gospel et variété à Noisy le Grand(93) en région parisienne, convient qu’une chorale peut concourir à redonner aux gens une boussole, le collectif, peut répondre à son malaise social dans une ambiance conviviale, dans le cadre d’un plan d’ensemble ».
L’idée des chorales en entreprise est en vogue car elles détendent les relations et rompent le cloisonnement. Lorsque l’idée vient de la base, les hiérarchies leur font bon accueil, au pire elles sont indifférentes, constate Melek, chef de chœur de Gospel Fire, comptant une quarantaine de choristes.
Autre intérêt: la musique, qui agirait comme un neurostimulateur, serait bénéfique en matière de performance des salariés, selon des conseillers en management. Les grands groupes l’ont bien compris. Les chorales d’entreprise, pour la plupart constituées en associations ou rattachés à des comités d’entreprise, ont ainsi conquis tous les secteurs, même si elles ne constituent encore qu’un petit nombre des 10.000 chœurs en France. Air France fait figure de précurseur avec son choeur créé en 1986 par deux navigants et qui se produit jusqu’à l’étranger.
Dans les PME aussi, l’aventure musicale est possible. Le chant apporte de la joie, de la vie et du partage. La société de Loïc MOURA, responsable export chez Eurolab, un industriel de la Loire a ainsi loué un piano, réservé une salle au siège et la première séance, sous la direction de ce jeune homme de 32 ans, a eu lieu le 1er juin, rassemblant autour d’un gospel une quinzaine des 150 salariés du site.
Pour un bien-être professionnel, rassemblez autour d’une chorale Gospel-Variété vos salariés
IDC – créateur d’événements
Melek, 33(0)6 66 94 89 34
melek@gospelfire-idc.com
Directeur artistique et Chef de projets IDC
Chef de chœur, Auteur-Compositeur-Interprète
Jazz – Gospel – African world Music – Variétés
Créateur des cours de chant et de Gospel – Créateur du festival des chorales d’entreprises
https://www.gospelfire-idc.com
https://www.facebook.com/pages/Gospel-Fire/733072936763264?sk=info