Cinq ans déjà que Claude Gicquiaud a eu l’heureuse idée de créer un club de généalogie à la SLVie de Vannes (Morbihan). Il accueille les ressortissants de la CMCAS Finistère-Morbihan qui souhaitent être guidés pour faire leur arbre. Partage d’expérience, mise en commun des connaissances, entraide, voici quelques principes qui unissent les généalogistes.
Ils sont une dizaine autour de la table. Des habitués, férus de généalogie, mais également des débutants. Le club de généalogie de la SLVie de Vannes, créé en 2011 par Claude Gicquiaud, se réunit une fois par mois. Cet ancien cadre technique du transport gaz, de 65 ans, s’est intéressé à la généalogie dès 2005. «Simplement pour essayer de retrouver mes ancêtres, savoir qui ils étaient, ce qu’ils faisaient, – leur métier -, et comment ils vivaient », explique-t-il. L’idée de créer un club lui est venue tout naturellement. « C’est le principe du groupe de travail : s’entraider, faire profiter les autres de ses connaissances et de son expérience », poursuit Claude.
Apprendre le b.a-ba, être informé des démarches à suivre, des écueils à éviter aussi, est la raison d’être du club. C’est d’ailleurs ce que sont venus chercher Chantal et Michel Moulac, couple de retraités, débutants. « L’intérêt de venir ici, c’est que l’on trouve des spécialistes disponibles pour nous aider quand on est coincés. Pour retrouver un ascendant par exemple, les collègues nous proposent des axes de recherche, nous orientent dans la bonne direction », raconte l’ancien électricien. « Je me suis lancée toute seule au début. Parfois, je me sens découragée parce que je suis devant une masse d’informations dont je ne sais que faire », ajoute Chantal sa femme. Moins esseulée depuis qu’elle participe aux réunions, Chantal annonce, ravie, qu’elle est remontée jusqu’à ses arrière-arrière-grands-parents côté paternel, dans un arbre débuté deux mois plus tôt.
La réunion mensuelle est, avant tout, un moment de partage et d’échanges destiné à faire le point sur l’avancement de ses recherches. Chacun peut y exposer ses difficultés, sollicitant la précieuse collaboration et les conseils avertis des collègues.
« Le club m’apporte un soutien. J’y apprends la façon dont je dois procéder. Puis je bénéficie du savoir-faire des collègues ; c’est une source de connaissances importante », constate Catherine Coudard. Et aussi, du temps de gagné ! Depuis longtemps, l’idée de faire l’arbre généalogique du mari trottait dans la tête du couple. « En quelques mois, nous sommes parvenus à retracer l’histoire de sa famille jusqu’en 1784 ! », s’étonne encore Catherine.
Où chercher ? Quels documents collecter ? Comment traiter toutes ces données ? Que faire lorsqu’on est bloqué ? Autant de questions auxquelles Claude Gicquiaud et les généalogistes aguerris de la SLVie de Vannes sont à même de répondre. « Souvent, on part de rien, rassure Claude. C’est un travail d’enquête de longue haleine ». Si la généalogie requiert une patience à toute épreuve, une rigueur constante, elle réclame surtout du temps. Beaucoup de temps.
« On recueille beaucoup de données à traiter. Les infos doivent être systématiquement recoupées et vérifiées. On peut se tromper, mal lire ou même mal interpréter les documents… Il faut donc apprendre à les décrypter, rappelle Patrick Angoujart, gazier en retraite. Seuls les actes de naissance, mariage et décès font foi ! », insiste-t-il.Ils contiennent, du reste, une vraie mine de renseignements c’est pourquoi il convient de les consulter. Le nom des parents des mariés, inscrit sur l’acte de mariage, permet, par exemple, de valider les filiations.
C’est François 1er, en 1539, qui impose au clergé de répertorier tous les actes de baptême, mariage, sépulture (BMS). L’acte de baptême fait office d’acte de naissance, celui de sépulture de décès.
A la Révolution française, ils sont transmis à l’administration civile. Elle sera chargée, en 1792, de procéder à l’enregistrement des actes, désormais, de naissance, mariage et de décès. Les actes de divorce apparaîtront à partir de 1830. « Impossible de remonter avant 1539, sauf si l’on est issu de familles nobles ou royales », précise le président du club. Les recensements de la population, – les premiers sont réalisés en 1796 et 1851 puis tous les 5 ans -, s’avèrent être des matériaux très appréciables. De même pour les archives et livrets militaires. Si Internet facilite les investigations, des associations travaillent, de leur côté, à rassembler les actes civils des communes. Là encore, une collecte inestimable est mise à la disposition des généalogistes. « La généalogie est un travail de fourmi, qui peut servir à d’autres c’est pourquoi il est nécessaire de le partager », souligne Claude.
En étudiant son ascendance, le généalogiste en apprend sur l’histoire d’une commune, d’une région ou d’un pays. Pratiquer la généalogie conduit par conséquent à s’intéresser aux évènements historiques. « On constate l’évolution sociale d’un pays. On mesure comment la petite histoire familiale intègre l’Histoire nationale », mentionne Patrick Angoujart.
Pour qui sait lire entre les lignes, l’histoire de l’humanité défile au fil des recherches. « Si, par exemple, l’on note une recrudescence de morts à un moment donné, on peut, hormis les guerres, supposer voire identifier des périodes de famine ou des épidémies de peste et de grippe… », commente le président du club.
Les puristes considèrent qu’un arbre n’est jamais achevé : un nouvel élément pouvant relancer une lignée. Néanmoins, certains généalogistes s’orientent vers des sujets d’étude particuliers ou plus personnels : les morts de 1914-18 dans leur commune, tel patronyme, tel métier…
Alain Callet connaît presque tout de ses aïeuls. Quinze ans qu’il se penche sur ses origines. Aujourd’hui il lui importe de retracer la biographie de son arrière-grand-père, marin Cap-hornier. «En reconstituant sa vie, je découvre la façon dont les cap-horniers vivaient à cette époque », note t-il.
Mais au-delà de l’envie de tracer ses origines, de rendre visible ses racines, la généalogie confère à celui qu’il la pratique, un ancrage dans le passé, la certitude d’une filiation et le sentiment d’appartenance à une communauté. « On ressent un sentiment d’appartenance. On est relié à une lignée. L’arbre symbolise ce lien entre le passé et le présent », fait remarquer Patrick Angoujart.
Si le club de Vannes a effectivement aidé Jean-Claude Wester à construire son arbre généalogique – et confirmer ses origines belge et luxembourgeoise -, il lui a également permis de tisser de nouveaux liens amicaux. Se sentant quelque peu « déraciné », parce qu’il venait de s’installer dans la région depuis sa mise en inactivité, Jean-Claude s’est ainsi constitué « un réseau de copains ».
Renseignements :Club de généalogie, SLVie de Vannes 48 rue Gontran Bienvenu Zone du Prat 56000 Vannes Tèl : 02.97.46.87.40Pour débuter, nous vous conseillons deux logiciels : HEREDIS ou GENEATIQUE et le site www.geneanet.org |
Je sais qu’il y a une activité généalogie à la CMCAS de Caen, mais je n’en connais pas les détails de fonctionnement.
Pour ma part je peux dépanner pour une recherche aux AD du Calvados, que je fréquente pour des recherches historiques. Amitiés. Christian
Bonjour à toutes et à tous,
L’idée de Christian, d’établir des liens entre les différentes section de Généalogie rattachés à l’ensemble des C.M.C.A.S. est très bonne. Je sais qu’il y un cercle de Généalogie rattaché à la C.M.C.A.S. de Gironde, un autre rattaché à la C.M.C.A.S. de Haute-Garonne. J’avais rencontré en 1999 à la Biennale de Généalogie à la Porte de la Villette, un collègue de la Région d’Équipement de Clamart, délocalisé à Lyon, il y a un Cercle de Généalogie au niveau de cette Direction, je ne sais pas si il existe encore et également à la Direction Recherches et Développements EDF, site de Chatou, normalement rattaché à la C.M.C.A.S des Yvelines. J’azi contacté un des cofondateurs que j’ai retrouvé sur GENEANET, pas de réponse.
Avec mes amitiés
Bernard Herrou (Section Généalogie de l;a CMCAS des Hauts de Seine) (Le Vésinet-78110)
Bonjour,
Je suis membres de la section Généalogie du Club92 de la CMCAS des Hauts de Seine, anciennement CCSG (Club CMCAS des Services Centraux). Au-delà de nos activités généalogiques en direction de nos membres, nous avons élaboré une base de données intitulée « Tableau d’Honneur des Électriciens et Gaziers – 1914-1918 » http://ccsc.genealogie.free.fr/TH/ . Cette base de données s’inscrit dans le cadre des travaux d’intérêt collectif que se doit de réaliser toute association pour aider les généalogistes dans leurs recherches de reconstitution de l’histoire de leur famille.
Au-delà de l’outil que constitue cette base de données, ce travail a permis d’exploiter et de valoriser une partie des dossiers des anciennes sociétés électriques et gazières, conservés par « EDF-GDF Archives », mais surtout de rendre hommage à la mémoire de nos collègues électriciens et gaziers à qui notre Histoire pendant la Grande Guerre a donné le surnom de « Poilus ».
Nos projets pour 2016 et au-delà :
1) Etablir des liens avec les groupes (club, section, associations, amicales…) existants au sein des industries électriques et gazières de généalogistes, d’historiens, d’anciens des écoles des métiers, d’anciens des structures aujourd’hui disparues (centres, centrales…). Ceci afin d’augmenter les capacités de chacun des groupes dans leurs recherches par un maillage national d’entraide et faciliter les recherches des généalogistes.
2) Etablir une base de données du type « tableau d’honneur » des électriciens et gaziers qui se sont illustrés durant la guerre 1939-45.
Si vous êtes intéressés par nos projets merci de prendre contact avec moi : Christian GICQUEL cgicquel.gen@gmail.com
Bonjour,
Pour consulter mes recherches : http://gw.geneanet.org/cgicquiaud_w
Bonjour,
La généalogie est vraiment très intéressante. C’est vrai que partir à la découverte de nos ancêtres nous donne souvent des fils à retordre, surtout quand il y a des blocages à cause des actes de naissance, mariage ou décès… Mais rien ne nous arrête quand on est passionné.
Bonjour Christian,
Tu peux me contacter à : gicquiaudc@orange.fr
Claude GICQUIAUD
bonjour, belle initiative. comment joindre en ligne Claude Gicquiaud? Je suis de Nantes et interressé si une page ou forum existe
merci
christian sanchez