Grand maître du jazz, René Urtreger est aussi fin connaisseur des échecs. Deux arts dont il parle avec amour. Rencontre avec « le Roi René », en marge de la 14e édition de CapEchecs au Cap d’Agde (Hérault).
« Je suis un musicien, paraît-il, renommé… » Pianiste virtuose, René Urtreger a joué avec les plus grands, de Chet Baker à Miles Davis. Grande figure du jazz, il n’en est pas pour autant élitiste : dans les années 1960, il joue pour Claude François, Serge Gainsbourg et Sacha Distel. C’est avec la même modestie qu’il aborde les échecs, dont il n’est « pas un grand joueur », dit-il, bien qu’il soit classé « expert » en matière échiquéenne. Le grand maître du jazz participe depuis deux ans au tournoi du Monde des Artistes, où se frottent cinéastes, musiciens ou philosophes lors des Rencontres internationales et nationales d’échecs du Cap d’Agde.
Dans un entretien intimiste, en marge de la 14e édition de CapEchecs en octobre dernier, le jazzman aux milles vies parle de ses deux arts de prédilection avec amour, célébrant leur caractère à la fois noble et populaire.
À lire : « Le Roi René« , René Urtreger par Agnès Desarthe, Odile Jacob, 2016, 270 p., 21,90 €
« On me dit que je joue du piano, comme on joue aux échecs… La marelle, c’est un jeu ! La musique et les échecs sont une science, un art, un combat… C’est très profond. »
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