Agente Enedis depuis 2011 et déléguée de la SLVie Saint-Brieuc, Laura Noiret a participé, le 15 octobre dernier, à sa première assemblée générale de la CMCAS Haute-Bretagne. Une AG inédite, tenue à bonne distance via Internet. Retour d’expérience.
Vous avez participé à votre première assemblée générale numérique. Que retirez-vous de cette expérience ?
J’ai été agréablement surprise. Je m’attendais à une toute autre organisation. Nous avions simultanément et séparément le direct sur YouTube, pour suivre les débats, et une application, pour voter. C’est un système très ludique et très agréable d’utilisation.
J’ai également été étonnée par la pluralité des sujets abordés : les administrateurs se sont présentés à tour de rôle, puis il y a eu une présentation financière, et plusieurs intervenants se sont succédés, avec une pléiade de questions – plus pertinentes les unes que les autres –, sur les SLVie.
Comment fonctionne une assemblée générale de CMCAS ?
Au niveau local et au plus près des bénéficiaires, les CMCAS et les SLVie sont le cœur du fonctionnement des Activités Sociales de l’énergie. Leurs instances réglementaires de décision démocratique se fondent sur un modèle unique, décentralisé et pluraliste. Conformément au règlement commun des CMCAS, les AG ont pour but de gérer l’affiliation avec les bénéficiaires, qui peuvent être de véritables sources de propositions à l’assemblée de SLVie.
Chaque CMCAS est administrée par un conseil d’administration (CA) de 18 membres lorsqu’il représente moins de 500 agents, et de 24 lorsqu’il en représente plus de 500. Les membres du CA sont élus par les ouvrants-droit statutaires. Ils rendent compte de leurs activités devant les délégués de SLVie réunis en assemblée générale annuelle.
Quelles raisons vous ont poussée à devenir déléguée de SLVie ?
Je m’intéresse à la vie sociale de mon entreprise depuis mon entrée chez EDF, il y a bientôt 10 ans. Au début, je participais et m’intéressais de loin aux Activités Sociales. Je prenais part aux multiples activités proposées et je relayais les informations qui me semblaient utiles pour les collègues.
Puis, j’ai souhaité m’impliquer davantage, à la fois pour mieux comprendre le fonctionnement des « AS », pour y mettre mon « grain de sel » et parce que, en tant que syndicaliste, j’ai un rapport familier avec l’engagement au sein d’un collectif. Devenir déléguée de SLVie était donc la suite logique à mes aspirations.
Cette nouvelle forme d’échange démocratique à distance est-elle selon vous à renouveler, en dehors même du contexte de crise sanitaire ?
J’y suis entièrement favorable. Il est important de faire perdurer ce moyen d’expression alternatif, car il en découle des avantages indéniables. En premier lieu, celui de pallier les contraintes personnelles des différents acteurs des Activités Sociales, par exemple lorsqu’on a des enfants à charge.
Évidemment, se réunir à distance n’offre pas le même rapport humain qu’une réunion en présentiel. La raison même de mon engagement au sein de la CMCAS est d’intégrer une entité vectrice de lien social, qui nous permet de faire des rencontres. Je pense néanmoins qu’un juste milieu est possible entre toutes les possibilités offertes le numérique et les formes plus traditionnelles d’échanges.
Voir l’assemblée générale diffusée en direct :