
Les Activités Sociales soutiennent le Planning familial et signent la tribune publiée le 16 juin 2025 pour sa sauvegarde, aux côtés de plus de 130 associations, organismes et syndicats. ©Planning familial 2025
Baisse de subventions, fermetures d’antennes, suppressions de postes… et au final, mise en danger de la santé de tous et toutes : le Planning familial, fondé en 1961, est en grand danger. Les Activités Sociales, fortes de leurs valeurs d’émancipation, s’engagent auprès du mouvement et signent une tribune publique lancée par l’association.
Le 16 juin, le Planning familial, le plus grand réseau associatif et militant à offrir des services de santé sexuelle en France, publie une tribune dans Le Monde, alertant sur les baisses de subventions subies par l’association dans plusieurs départements : dans la Drôme, 7 centres de santé sexuelle sur 12 sont contraints de fermer, et 20 % les subventions octroyées à l’association sont supprimées ; dans le Loiret, une baisse de 10 % de la subvention régionale au Planning familial, menace deux postes ; la région Pays de la Loire supprime quant à elle la totalité des subventions allouées. Pour le moment, 9 associations du réseau sont concernées.
Au-delà de ces attaques « au portefeuille » et d’une simple question budgétaire, le Planning dénonce une attaque politique contre les droits et la santé sexuelle et reproductive (DSSR). « L’austérité économique annoncée s’accompagne de choix politiques, souligne le Planning, qui sont toujours en défaveur des associations et des services publics, et donc impactent en premier lieu les femmes, les personnes LGBTQIA+, les personnes migrantes, les jeunes et les plus précaires. »
La tribune, signée par près de 130 associations et organismes, ainsi que par des personnalités publiques, vise à alerter sur la situation de plus en plus précaire du Planning familial.
Les Activités Sociales sont signataires de la tribune
Les Activités Sociales, fortes de leurs valeurs d’émancipation, s’engagent auprès du Planning familial et signent la tribune publique lancée par l’association.
Lire la tribune du Planning familial
Le Planning familial, c’est quoi ?
Le 10 juin 1961, le premier centre de Planning familial ouvrait ses portes, en toute illégalité, à Grenoble. À l’origine, il visait l’éducation sexuelle des adhérents et l’information sur la contraception, alors interdite en France, tout comme l’avortement.
Avec plus de 2 000 militant·es, salarié·es et bénévoles et 82 associations départementales membres de l’association, le Planning est un acteur de prévention, d’écoute, d’information et d’orientation, dont près de 500 000 personnes sont bénéficiaires chaque année.
Le Planning est un acteur de terrain et propose un accueil inconditionnel, anonyme et gratuit sur des sujets majeurs de santé sexuelle et affective : avortement, contraception, dépistage, violences, éducation à la vie sexuelle et affective… Le Planning reçoit les bénéficiaires dans ses antennes locales et par téléphone, au 0 800 08 11 11 (numéro vert national, du lundi au samedi de 9h à 20h) et par tchat sur le site internet ivg-contraception-sexualites.org.
Financé par l’État, car menant une mission de service public, le Planning est donc dépendant des subventions pour exister et mener à bien ces missions.
Pourquoi les Activités Sociales s’engagent ?
Comme près de 130 associations et organismes, les Activités Sociales sont signataires de la tribune : aux côtés de Médecins du Monde, Ligue des droits de l’Homme, Sidaction, d’associations professionnelles et médicales, de syndicats et d’associations féministes (dont la Fédération nationale solidarité femmes, partenaire de la CCAS), les Activités Sociales s’engagent pour dénoncer les attaques financières et politiques contre le Planning et soutiennent sa démarche d’éducation sexuelle et affective libre et gratuite, pour l’accès à la contraception, à l’avortement, à la prévention des IST, à l’éducation à la sexualité et à la prise en charge des personnes victimes de violences sexuelles.
Et vous, que pouvez-vous faire ?
➥ En parler autour de vous. Témoignez de votre solidarité avec le Planning familial auprès de vos proches.
➥ Donner au Planning. Don ponctuel ou mensuel du montant de votre choix : vos dons au Planning familial ouvrent droit à une réduction fiscale de 66 % des montants versés, dans la limite de 20 % de votre impôt sur le revenu. Vous avez aussi la possibilité d’adhérer à l’une des associations départementales.
➥ Donner de la visibilité à la tribune sur les Réseaux sociaux. Partagez le texte et le hashtag « Nos corps, nos choix, nos droits : ne touchez pas au Planning ! #JeSoutienslePlanning »
➥ S’engager au Planning. Vous pouvez devenir bénévole au Planning et/ou : accueillir du public, accompagner les bénévoles ou salariés formés lors d’interventions extérieures, informer le public lors de divers évènements, animer les réseaux sociaux… Après avoir adhéré à l’association, chacun·e peut y trouver sa place selon ses envies, ses disponibilités et/ou ses compétences.
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