En clôture du festival Cinélatino, dimanche 31 mars, le jury CCAS a récompensé « Monos », portrait d’adolescents colombiens pris dans l’engrenage de la guerre, et « En la piel de Lucia », histoire d’une jeune mère confrontée à son passé traumatique.
« C’est une histoire d’adolescents qui nous a beaucoup marqués. Un film qui traite de la guerre, de la violence et de la destruction des rapports humains dans une société. Malgré la gravité du sujet, les images et la musique sont vraiment grandioses. »
Dimanche 31 mars, au festival Cinélatino, Michel Blanc et les dix-sept autres membres du jury CCAS, composé de bénéficiaires, ont décerné le prix des électriciens et gaziers à « Monos« , d’Alejandro Landes, long-métrage qui avait déjà remporté le prix spécial du jury à Sundance, aux États-Unis, début février.
Un deuxième jury CCAS a distingué presque à l’unanimité « En la piel de Lucia » (Dans la peau de Lucia), court-métrage mexicain dans lequel une jeune mère voit ressurgir dans toute sa violence un traumatisme enfoui au fond de sa mémoire. Un récit subtil où les rôles mère-fille se brouillent mais où dominent la tendresse et la complicité.
Quant au grand prix coup de cœur de la 31e édition de Cinélatino, il a été attribué à une réalisatrice uruguayenne de 32 ans pour « los Tiburones » (Les requins), son premier long-métrage. Tout comme « Monos », cette fiction avait déjà été primée à Sundance.
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