Mi-octobre, l’assemblée générale annuelle de la CMCAS Haute-Bretagne va avoir lieu en ligne. ©Charles Crié/CCAS
Le 15 octobre, l’un des moments forts de co-construction des Activités Sociales par les agents et leur famille va avoir lieu… à distance : entre contraintes sanitaires et renouvellement des outils démocratiques, c’est l’une des premières déclinaisons majeures de la plateforme participative « Ma CMCAS numérique », lancée après le confinement.
Mai 2020 : toute la France est sous la coupe de la Covid-19. Toute ? Non, une région résiste encore et toujours : en Bretagne, les esprits fourmillent de projets pour compenser les effets délétères de la crise sanitaire. Comment recréer de l’activité ? Comment réunir à nouveau les bénéficiaires ? Ainsi est né le projet « Ma CMCAS numérique » (MCN), dans l’esprit fertile de Christelle Lévy, présidente de la Com Activ’ 22, et de Loïc Macé, secrétaire général de la CMCAS, chapeautés par Nicolas Le Chapelain, son président.
Cette plateforme participative permet de proposer des activités aux bénéficiaires de la CMCAS et d’héberger leurs projets. Le concept est présenté en conseil d’administration le 19 mai, puis officiellement lancé le 31 juillet.
Aux origines du projet, une « Carte blanche » aux bénéficiaires
En la matière, la CMCAS n’en est pas à son coup d’essai. « MCN est né dans le sillage direct de l’initiative Carte blanche, explique Loïc Macé. C’est une proposition qui correspond à l’évolution de nos Activités Sociales. »
MCN propose six sections : Carte blanche, Fais des bulles (cours de dessin numérique), Bien-être en famille (cours de yoga), En lien avec Trébeurden (atelier contes), Blablabla Café littéraire.
Le Café littéraire offre la possibilité de découvrir en podcast des textes lus par Jocelyne Cantet, bénéficiaire de la CMCAS. Cette retraitée des Industries électriques et gazières hyperactive se proposait initialement de mettre en place un comité de lecture dans la bibliothèque de la SLVie de Saint-Brieuc, qui réunirait chaque semaine des passionnés de littérature. « Il s’agissait de permettre aux personnes isolées de se rencontrer, explique-t-elle. Suite au confinement, Sylvain Chesnier, le responsable de l’opération Carte blanche, m’a invitée à le transposer sur le web. »
On peut ainsi entendre un extrait de « la Recherche du temps perdu » de Marcel Proust ou encore « les Effarés » d’Arthur Rimbaud.
Un « bac à sable » virtuel
En miroir à cette initiative, la section Blablabla ouvre ses pages aux amoureux de l’écriture. Jean-François Larher, administrateur de la CMCAS, figure parmi les pionniers du projet MCN et a mis à profit l’activité de la toute jeune association Gazélec Culture, dont il est le trésorier.
Né en janvier, ce club culturel ambitionne de proposer des activités autour de l’écriture, de la photo ou de la musique. MCN lui offre un terrain de jeu idéal. Le principe de Blablabla ? Écrire un texte à partir de cinq mots sur un thème donné, qui sera publié sur la page.
Loïc Macé et ses comparses ne comptent pas s’en tenir là. « Le projet est encore en mode ‘bac à sable’, s’amuse ce dernier, mais en moins d’un mois, le site a reçu plus de 550 visites, pour cinq podcasts et deux vidéos ! À terme, nous souhaitons en faire un espace de services qui proposera à la fois des téléconsultations avec les médecins de l’assistance sanitaire et sociale, des outils numériques pour les SLVie ou des AG de CMCAS en visioconférence. »
Le 15 octobre prochain, c’est ainsi l’un des projets phare de MCN qui se concrétise, avec une première assemblée générale de CMCAS 100 % numérique. Rendez-vous pris de 18 heures à 20 heures, chacun chez soi, mais tout de même ensemble !
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