En maintenant les aides sanitaires et sociales pendant la crise sanitaire et en doublant provisoirement le montant de l’aide à l’autonomie des jeunes (AAJ), les Activités Sociales répondent avec justice aux besoins légitimes des agents et de leurs familles, à un moment où, plus que jamais, certains d’entre eux ont des droits à faire valoir et autant d’aides à solliciter.
Déjà effectives et à prévoir, les répercussions de la crise sanitaire et sociale liée à la pandémie de coronavirus plongent des familles entières dans le désarroi. Si ce phénomène imprévisible et sans doute pérenne sera difficile à juguler, pour les Activités Sociales, il s’agit de rester fidèle à des valeurs de solidarité et de justice sociale.
Depuis le début de la crise, elles ont ainsi maintenu les aides sanitaires et sociales, recouvrant diverses prestations, en direction des agents, actifs et inactifs, et de leur famille, malgré une conjoncture défavorable et un fonctionnement insolite.
En savoir plus sur les aides des Activités Sociales
« Du jour au lendemain, nous avons dû organiser le travail à distance de tous les salarié·es des Activités Sociales, dont ceux des accueils, et fermer nos SLVie », rappelle Jean-François Coulin, président du Comité de coordination des CMCAS.
« La pandémie a eu un impact important sur le traitement des demandes de vacances, sur le paiement et le remboursement des séjours et, plus généralement, sur le traitement en proximité de toutes les demandes habituelles. Heureusement, tout le monde a été très réactif. Les missions des CMCAS, ce ne sont pas que les vacances. C’est aussi toutes les aides sociales et la relation aux bénéficiaires. À ce jour, nous avons contacté plus de 38 000 personnes, notamment de plus de 70 ans. »
L’aide à l’autonomie des jeunes revalorisée
Au-delà de la capacité à s’adapter et à contrer « l’austérité », avec la revalorisation de l’aide à l’autonomie des jeunes (AAJ), les Activités Sociales ont aussi fait preuve d’empathie envers un public fragilisé. Ainsi, au titre de la solidarité, le Comité de coordination des CMCAS a décidé, lors de son bureau du 23 avril, de doubler temporairement cette allocation, dont le montant sera compris, pour la période de mars à juin prochain, entre 40 et 360 euros par mois, en fonction du coefficient social de l’ouvrant droit.
Si cette augmentation concerne tous les bénéficiaires, la panoplie des aides ASS, en matière d’habitat, de soutien scolaire ou encore de handicap, leur est bien entendu aussi destinée. Aussi, s’affranchir des à priori, faire fi de la « stigmatisation » en cette période délicate, au futur incertain, c’est aussi faire preuve de bon sens. Faire valoir ses droits, revendiquer des aides, c’est éviter les effets néfastes du non-recours en général, facteur notoire de fragilisation, voire d’exclusion des populations les plus modestes.