L’action en justice constitue une épreuve pour les victimes de violences intrafamiliales. C’est pourquoi, dans le cadre de l’action sanitaire et sociale, les Activités Sociales ont instauré une aide financière plafonnée à 1 500 euros par an. © Getty Images
Les Activités Sociales s’engagent dans la lutte par un travail de sensibilisation et d’aide aux victimes.
Certains chiffres font froid dans le dos : en France, 100 féminicides ont été commis entre le 1er janvier et le 18 septembre 2024 et, chaque année, 321 000 femmes âgées de 18 à 74 ans sont victimes de violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques commises par leur conjoint ou ex-conjoint. Face à cette dramatique réalité, le 25 novembre, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, est l’occasion d’une mobilisation générale pour en finir avec ce fléau, dont les enfants sont souvent les victimes collatérales.
Engagées dans la lutte contre toute forme de violence et de discrimination, promouvant l’égalité entre les femmes et les hommes, les Activités Sociales s’associent à cette grande cause nationale à travers différentes actions. Elles visent à sensibiliser, informer et, surtout, aider toutes celles et tous ceux qui, parmi ses bénéficiaires, en ont besoin.
Repérer les comportements inacceptables
Première étape, identifier les situations à risque potentiel grâce au violentomètre (ci-contre). Cet outil permet à chacun d’évaluer, d’après des exemples très concrets, si sa propre relation de couple est saine ou si elle se situe à un stade de violence qui mérite attention, voire une alerte.
Une aide financière pour agir en justice
Du dépôt de plainte jusqu’au procès en réparation du préjudice, l’action en justice constitue une épreuve pour les victimes de violences intrafamiliales.
C’est pourquoi, dans le cadre de l’action sanitaire et sociale, les AS ont instauré une aide financière plafonnée à 1 500 euros par an. Cette aide n’est pas soumise à conditions de ressources et s’adresse aux ouvrants droit actifs et inactifs, et aux ayants droit enfants (mineurs et majeurs). Pour en bénéficier, il faut se rapprocher de sa CMCAS d’appartenance ou de sa SLVie, seules instances habilitées à en accorder le versement.
Les Activités Sociales ne sont pas seules dans la lutte. Elles comptent de nombreux partenaires, parmi lesquels l’Association promotion initiatives autonomes des femmes (Apiaf). Ainsi, dans le cadre d’une convention tripartite avec la CMCAS Toulouse (à l’origine du projet), elles accueillent des femmes victimes de violences, ainsi que leurs enfants, en vacances dans le village CCAS de La Bastide-sur-l’Hers, comme l’été dernier.
Par ailleurs, dans leur démarche, les Activités Sociales sont accompagnées par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), et s’engagent auprès de la Marche mondiale des femmes, qui aide à lutter contre toutes les formes d’inégalités et de discriminations dont sont victimes les femmes.
Enfin, la Médiathèque des Activités Sociales et la Librairie en ligne soutiennent la lutte contre les violences faites aux femmes en proposant, durant le mois de novembre, une sélection de films et d’ouvrages tous publics en lien avec le sujet.
Le mois des solidarités : notre sélection Médiathèque et Librairie
Retrouvez différents parcours de femmes à travers une sélection de films, documentaires, livres et BD offerts jusqu’au 1er décembre sur la Médiathèque, et des livres à commander sur la Librairie des Activités Sociales, au tarif CCAS, avec des frais de port offerts ou réduits.
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