Olivier Delagrange (« le Clan des roseaux ») : « Écrire permet de créer et mettre en scène son propre monde »

Olivier Delagrange ("le Clan des roseaux") : "Écrire permet de créer et mettre en scène son propre monde" | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 104492 Olivier et Yolande Delagrange

Olivier et Yolande Delangrange, bénéficiaires des Activités Sociales et auteurs du « Clan des roseaux », lauréats du concours Écrivains des IEG 2021. ©Y & O. Delagrange

Responsable communication chez Engie Entreprises et collectivités à Saint-Ouen, qui commercialise de l’électricité, du gaz naturel et de l’énergie renouvelable en France, Olivier Delagrange signe avec sa femme Yolande, « le Clan des roseaux » (éditions Terres d’Histoire), ou le destin de quatre amis dans la tourmente de la guerre de 1914. Un livre sélectionné par le jury du 5e concours des Écrivains des Industries électriques et gazières (IEG)

Votre réaction à l’annonce des lauréats du concours ?

Olivier Delagrange – Ravis ! Nous étions ravis d’apprendre qu’un livre sur lequel nous avons passé des mois d’écriture, de réflexion, de doute, d’enthousiasme peut aussi susciter l’intérêt d’autres personnes. C’est une reconnaissance encourageante.

Un livre à deux, comment ça se construit ?

O. Delagrange – C’est un ping-pong d’idées : on est plus fort à deux ! Lorsque, comme c’est notre cas, on se connait depuis plus de trente ans, ça fonctionne très bien. Pour nous, l’écriture reste un loisir. On échange beaucoup lorsque l’on a des idées, mais l’alchimie de la construction de l’histoire reste un peu mystérieuse ; parfois consciente, parfois moins.

Vous-même, comment êtes-vous arrivé à l’écriture ?

O. Delagrange – D’une part, j’ai toujours été un très gros lecteur. Tout ce qui tourne autour du livre m’intéresse. J’aime le livre en tant qu’objet. Lorsque je rentre dans une librairie, toucher les livres, regarder les quatrièmes de couverture, c’est un plaisir.

D’autre part, adolescent, j’ai découvert qu’un de mes ancêtres était l’un des pionniers de l’aviation, à la même époque que Louis Blériot. Cela m’a passionné et, très vite, j’ai voulu tout savoir sur son destin hors norme. J’ai commencé à faire des recherches en France et à l’étranger sur ce cousin, Léon Delagrange, né en 1872 et mort en 1910 dans un accident d’avion. Ces recherches d’abord effectuées pour mon intérêt personnel ont finir par aboutir à une biographie de cette « grande figure », très connue à son époque, mais qui avait un peu disparu dans les oubliettes de l’Histoire. J’ai mis trois ans à écrire l’ouvrage et à le publier. Ensuite, j’ai eu envie de passer à une autre forme d’écriture, avec plus de liberté que permet le cadre de la biographie, et six romans ont suivi.

Que vous apporte l’écriture ?

O. Delagrange – Écrire permet de m’évader, c’est une grosse respiration. Créer quelque chose par soi-même, c’est une sensation de liberté extrême, un plaisir infini ! On peut écrire, seul ou à deux, à n’importe quelle heure, dans n’importe quel endroit. Actuellement, j’ai une heure vingt de transport pour aller à mon travail et autant pour revenir chez moi le soir : j’utilise ce temps pour écrire.

C’est une passion qui nécessite simplement d’avoir un papier et une feuille – ou pour être plus moderne, un ordinateur ! – et qui permet de créer et de mettre en scène son propre monde, de donner cours à son imagination et ses envies. Il faut juste avoir la possibilité et l’envie de se mettre au travail et, bien sûr, d’avoir la chance de rencontrer un éditeur qui s’intéresse à votre travail et donne vie, au travers d’une publication, à vos héros de papier qui n’existaient pas quelques mois ou années plus tôt. Et quelle plus grande satisfaction que de rencontrer un lecteur qui vous parle des personnages comme s’ils existaient véritablement. Ou qui vous fait part du plaisir qu’il a mis à lire ce que vous avez écrit…


À lire

« le Clan des roseaux »Olivier Delagrange ("le Clan des roseaux") : "Écrire permet de créer et mettre en scène son propre monde" | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 104068, éditions Terres d’histoire, 496 pages, 19 euros.

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Romans, bandes dessinées, nouvelles, recueils de poésie… Le concours des Écrivains des IEG récompense chaque année des ouvrages écrits par des bénéficiaires des Activités Sociales. Plus d’infos sur le concours Écrivains des IEG sur ccas.fr > rubrique Culture et sur le groupe Facebook des Parle (Pratiques amateurs aux rendez-vous de la lecture et de l’écriture).

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