Nouvelle journée d’actions et de mobilisation ce jeudi 14 décembre pour la revalorisation des salaires, tandis que se tiendra une troisième réunion de la commission paritaire de branche sur le sujet.
Alors que les agents sont mobilisé.es ces derniers jours pour rétablir l’électricité dans près de 120 000 foyers, après le passage de la tempête Ana dans la nuit de dimanche à lundi, la colère semble intacte à propos des négociations en cours sur l’actualisation du salaire national de base pour 2018, et ce, après une année de gel des salaires dans les industries électriques et gazières (IEG).
Lors des deux dernières commissions paritaires de branche (CPB), la mobilisation syndicale des agent.es a connu des pics d’intensité, avec notamment – et dans nombreux point à travers le pays – des mises sous contrôle de la production par les salarié.es, émaillées de coupures d’alimentation et de basculement des usagers en heures creuses.
Revalorisations exigées
Selon les fédérations syndicales de l’énergie, cette mobilisation exceptionnelle a permis de maintenir les discussions ouvertes et d’enregistrer des avancées notables : « En plus de la suppression de la cotisation solidarité d’assurance chômage déjà décidée par le gouvernement (environ 0,9%), les employeurs proposent une revalorisation de la grille de salaires de 0,85% sur 2 ans », explique l’intersyndicale dans un communiqué. Et de noter que si cette avancée « compense juste la hausse de la CSG, elle ne produit toujours pas d’amélioration du pouvoir d’achat des salarié.es des IEG ». Les fédérations syndicales exigent « des revalorisations de la grille sur une seule année, de 0,5 % au 1er janvier 2018, et de 0,5 % au 1er juillet 2018 (+ 1 % sur la grille) ».
Les employeurs ont été contraints, affirment les fédérations, « d’accepter la convocation, en urgence, d’une nouvelle CPB », qui se tiendra le jeudi 14 décembre. Marquant également une nouvelle journée d’actions et de mobilisation de l’ensemble des salarié.es des IEG.
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