Le festival Premiers plans réunit les cinéphiles autour de premiers longs métrages à Angers, dont un est récompensé par le prix des Activités Sociales. ©Pierre Charriau/CCAS
Carton plein pour le Festival Premiers Plans d’Angers ! Le 24 janvier dernier, la soirée « spécial agents » organisée par la CMCAS Anjou-Maine, partenaire de l’événement avec la CCAS, a réuni plus d’une centaine de bénéficiaires, venus notamment assister à l’avant-première du film « Normale », d’Olivier Babinet, avec Benoît Poelvoorde et Justine Lacroix.
Netflix n’a qu’à bien se tenir. En ce début 2023, le public est de retour dans les salles obscures : en témoignent les chiffres record du film « Avatar 2 », de James Cameron (plus de 10 millions d’entrées en France), mais aussi l’affluence dans les festivals de cinéma, comme Premiers Plans d’Angers, dont la CMCAS Anjou-Maine et la CCAS sont partenaires.
En ce 24 janvier, les températures négatives n’ont pas découragé les bénéficiaires, qui sont venus en nombre participer à la soirée « spécial agents » organisée par les Activités Sociales au Grand Théâtre d’Angers. Sous les plafonds magnifiques et les lustres scintillants de la salle de réception, ce sont plus de 110 agents qui se pressent pour assister à l’avant-première du film « Normale », d’Olivier Babinet, dont le court-métrage « C’est plutôt genre Johnny Walker » avait reçu le Prix des Activités Sociales en 2009.
Cinéphilie et convivialité étaient les maîtres mots de la soirée spéciale bénéficiaires organisée par la CMCAS Anjou-Maine le 24 janvier. ©Pierre Charriau/CCAS
Dans un joyeux brouhaha, où se mêlent les rires et les tintements de verres, tout ce petit monde semble ravi de partager ce moment incontournable de la vie culturelle angevine, précédé d’un apéritif offert par la CMCAS.
« Après deux ans de crise sanitaire, les gens sont heureux de se retrouver enfin dans une salle de cinéma sans masque ni restrictions, explique Stéphanie Leconte, vice-présidente de la CMCAS Anjou-Maine, responsable depuis deux ans du partenariat entre le festival et la CMCAS. Et grâce à notre travail de médiation auprès des agents, nous avons constitué une communauté d’irréductibles cinéphiles, auxquels ce rendez-vous a manqué ces dernières années. »
Le Prix des Activités Sociales est de retour à Angers
Jean-Louis Raimbault, membre du jury du Prix des Activités Sociales, qui participe aussi à l’organisation de cette soirée, ne raconte pas autre chose. Sur la petite estrade aux couleurs des Activités Sociales, il introduit la soirée : « Bienvenue à tous ! Vous êtes, nous le savons, les fidèles parmi les fidèles de ce rendez-vous, [et vous] partagez notre conception de la ‘culture citoyenne’. » Stéphanie Leconte enchaîne : « Depuis trente-deux ans, ce partenariat travaille à rendre la culture accessible à tous, et cette soirée montre qu’il porte ses fruits. C’est également la première année post-Covid, qui permet le retour du jury du Prix des Activités Sociales, et nous en sommes très heureux. » Les cinq membres dudit jury (Jean-Louis Raimbault, Chantal Arnoux, Élisabeth Robert, Véronique Henry, Corinne Rabreau) sont tous bénéficiaires de la CMCAS Anjou-Maine.
Le jury des Activités Sociales au festival. À gauche, Véronique Henry. ©Pierre Charriau/CCAS
Aujourd’hui retraitée, Véronique Henry, ancienne préparatrice chargée d’affaires en centrale nucléaire, se consacre à sa passion pour le cinéma. Très impliquée dans les Activités Sociales, elle est notamment membre du bureau de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (Afaspa), partenaire de la CCAS, qui organise des ciné-débats. Elle a découvert le festival Premiers Plans en 2010, et n’en décroche plus. « Ce festival est un atout majeur pour les Activités Sociales. Il offre aux bénéficiaires une ouverture sur le monde, en particulier [grâce à] des films créés par de jeunes réalisateurs qui nous font découvrir une vision différente de celle de notre génération. Et le prix décerné par notre jury nous permet d’être acteurs au sein des Activités Sociales. »
« Normale », d’Olivier Babinet : un succès mérité auprès des agents
Olivier Babinet et Justine Lacroix, réalisateur et actrice du film « Normale », ont débattu avec les spectacteurs de l’avant-première du film. ©Pierre Charriau/CCAS
La soirée se poursuit par la projection du film « Normale », avec Benoît Poelvoorde et Justine Lacroix. Avec sensibilité et justesse, beaucoup humour et de fantaisie, « Normale » conte la vie d’une adolescente qui doit concilier son quotidien de lycéenne aspirant à l’insouciance et son rôle d’aidante auprès d’un père atteint d’une sclérose en plaques. La salle est comble, le public conquis. S’ensuit un débat enthousiaste avec Olivier Babinet et Justine Lacroix, qui voit s’enchaîner les questions pointues des cinéphiles et les anecdotes sur le tournage. « Nous souhaitions mettre une touche de Miyazaki dans un film des frères Dardenne », répond le réalisateur pour évoquer ses influences : Hayao Miyazaki, réalisateur japonais de films d’animation poétiques tels que « Mon voisin Totoro » (1988), et Jean-Pierre et Luc Dardenne, réalisateurs belges réputés pour leur cinéma social un peu sombre, comme dans « Rosetta » (1999).
Quelques jours plus tard, c’est le film « Fifi », de Jeanne Aslan et Paul Saintillan, qui remportera le Prix des Activités Sociales de l’énergie. À la clef : une tournée dans les villages vacances CCAS au cours de l’été 2024, lors des Rencontres culturelles.
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