A bientôt trente ans, de quoi peut-on rêver ? On a posé la question à des jeunes salarié.es, et leurs réponses sont à la fois simples et inspirantes.
« Quant on a un handicap, tenir un stylo est comme un petit rêve. »
Yoann Dudognon, 26 ans, chargé de conception à Enedis, Nantes (Loire-Atlantique)
« Je suis DJ et j’aimerais bien créer de la musique. Je suis aussi passionné de karaté depuis l’âge de 5 ans. Aujourd’hui, je donne des cours aux enfants. Le karaté est devenu un art de vivre qui m’aide dans ma vie personnelle et professionnelle. Avec les gens que je côtoie, on ne parle jamais de nos rêves. Quand on est jeune, ce n’est pas évident de rêver.
Pour une personne valide, arriver à tenir un stylo cela peut paraître tout bête, mais pour une personne comme moi qui a un handicap suite à un accident, c’est comme un petit rêve.
Un rêve, pour moi, ça se cultive. Dans le sport, je montre aux gens qu’on peut continuer à faire des choses comme si on était valide. Mais mon rêve le plus cher aujourd’hui, c’est de fonder une famille. Tout simplement. »
« Me lever avec des rêves plein la tête, c’est ma façon d’affronter la vie »
Aurélie Delfosse, 27 ans, animatrice en centre de vacances CCAS, Lille (Nord)
« Je rêve d’un tour du monde en catamaran. Prendre une année sabbatique, partir à plusieurs, en mode road trip. Je suis une grande rêveuse. Les rêves sont faits pour être vécus et il faut se donner les moyens de les réaliser. Un rêve, ça peut être simplement de prendre un café dans un jardin pendant qu’il neige. C’est ce que j’ai fait ce matin.
Il faut saisir l’instant.
J’aimerais aussi faire un safari en Afrique, un road trip aux États-Unis. Et monter un projet d’échange et de partage entre jeunes de différentes origines dans le domaine de l’animation. Me lever le matin avec des rêves plein la tête, c’est ma façon d’affronter la vie, de prendre ce qui vient, les petits bonheurs comme les petites galères. »
« Prendre mon sac à dos et partir au bout du monde, sans me poser de questions »
Fabien Ratheau, 28 ans, chargé de projets à Enedis, Bellegarde (Ain)
« Je rêve de prendre mon sac à dos et de partir au bout du monde, comme ça, sans me poser de questions. Rêver, c’est ce qui permet de vivre, d’avoir plein d’ambitions, de se donner des objectifs, d’être à fond.
Vivre la vie au jour le jour, inventer des choses, partir à l’aventure.
Mon autre rêve, ce serait de recréer cette ambiance qu’il y avait avant avec les Activités Sociales, retrouver ce lien entre agents de tout âge, de tout horizon. On a des Activités Sociales comme personne n’a la chance d’en avoir dans son entreprise. Il y a des gens qui ont construit les bases et maintenant c’est à nous d’apporter notre pierre à l’édifice. Participer aux Activités Sociales, apporter des idées, c’est déjà contribuer à recréer une dynamique. »
« Le plus grand rêve que j’ai réalisé, c’est d’être entré à EDF-GDF »
Jérémy Pasquier, 27 ans, technicien gaz à GRDF, Bourges (Cher)
« Le rêve le plus fort que j’ai depuis mon enfance, c’est de faire en sorte que les gens puissent apprendre les uns des autres, de construire une société simple et universelle, une société de paix où tout le monde pourrait s’entendre et apporter sa pierre à l’édifice. Si on fait tous un effort pour que ça se réalise, un jour on y arrivera.
On a chacun nos clés. À nous de les chercher.
Moi, j’ai grandi dans un quartier dit défavorisé. J’aidais les enfants à rester dans le système scolaire, à avoir accès à l’éducation, au sport. Le rêve le plus grand que j’ai réalisé à ce jour, c’est d’être entré à EDF-GDF. Ça m’a donné l’envie de réussir et d’apporter quelque chose. Quand on a un rêve, il faut être déterminé. Il faut se lancer. »
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