Parce que le droit aux vacances n’est pas qu’un concept, les Activités Sociales ont dû s’adapter pour faire partir près de 380 000 personnes chaque année. Certains diront qu’elle a vendu ses bijoux de famille…
Aux acronymes CCAS, SCI, CIAT ou VLA… succèdent de doux noms de villes et villages de France : Luz-Saint-Sauveur, Erbalunga, Baden, Dives-sur-Mer ou Morillon pour ne citer qu’eux. Dans un monde en crise, un secteur de l’énergie en mutation et une France frappée par le chômage, la CCAS a dû innover.
Déjà en 2008, Alain Morel, administrateur en charge du patrimoine, s’interrogeait dans le « CCASinfos » :
« Est-ce brader notre patrimoine que de signer un accord de partenariat avec un acteur du tourisme social ou une mairie ? En partageant avec d’autres, on réduit les coûts de fonctionnement du centre (directement supportés par le 1 %) et on rationalise l’exploitation. »
En 2009, 72 000 lits basculent dans le patrimoine du tourisme social avec l’acquisition de la CIAT. La signature en 2014 de la Charte affinitaire du tourisme social débouche l’année suivante sur la création de l’association Parcours, une alliance du monde syndical et des associations d’éducation populaire. Une nouvelle page des congés payés s’écrit au présent.
« Les clubs pour enfants, c’est un avantage. »
Pierre Eydieux, 27 ans, agent EDF, CMCAS Cherbourg
Construire l’histoire
En cours, les négociations tripartites entre le gouvernement, les employeurs et les cinq fédérations syndicales de l’énergie sont vitales pour l’avenir. Dans un monde des Industries Électrique et Gazière en transition, retour sur les temps forts de la dernière décennie qui a vu les Activités Sociales évoluer et s’adapter aux circonstances. Sans rien renier des valeurs qui les animent depuis toujours.