25 ans du Figra : c’est quoi, au fait ?

25 ans du Figra : c’est quoi, au fait ? | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 47256 CCAS FIGRA 2018

Le Figra, un partenariat avec la CCAS de 25 ans. ©Didier Delaine/CCAS

La 25e édition du Festival international du grand reportage d’actualité et du documentaire de société (Figra) a eu lieu du 20 au 25 mars à Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais. Il s’agit du grand rendez-vous consacré aux films documentaires. Mais c’est quoi exactement, le Figra ?

Lieu de rencontre réputé dans le monde des producteurs, des réalisateurs et des journalistes, le Figra accueille aussi un public friand de documentaires d’actualité. Voici ce que l’on peut trouver au Figra en quatre points.

1. Le Figra, c’est d’abord… un festival

Si vous êtes un.e adepte des reportages et documentaires diffusés sur Arte, France Télévisions ou encore LCP, ce rendez-vous est fait pour vous. Pendant une semaine, vous vivez au gré d’émotions diverses : indignation, choc, révélation ou émerveillement… Une chose est sûre, ce sont les perles du journalisme d’investigation qui y sont présentées. Les reportages en compétition officielle ont été diffusés à la télévision.

Comme tous les festivals, il s’agit d’un lieu de rencontre, de partage. À la fin de chaque projection, le réalisateur est présent pour répondre aux questions du public. Saint-Omer étant une ville à échelle humaine, c’est aussi le moyen de croiser les professionnels qui peuvent se détendre dans les bars à proximité du cinéma.

Documentaires historiques, histoires de vie, conflits internationaux… Chaque jour, une quinzaine de films aux sujets divers, de 20 à 90 minutes, sont projetés. Le pass semaine est à 40 euros, 15 euros pour les bénéficiaires des Activités Sociales ; le pass journée à 17 euros et 10 euros pour le tarif CCAS.

2. Un bon moyen de rattraper son retard en matière d’actualité

Vous ne suivez pas l’information ? Vous n’avez pas le temps ou pas l’envie ? Le Figra est un bon moyen de comprendre les plus gros dossiers de l’actualité, à travers des films bien faits, assez accessibles et de bonne qualité.

« Serge, condamné à mort » a remporté le grand prix du Figra. Réalisé par Christine Tournadre, le documentaire revient sur l’affaire Serge Atlaoui et son combat pour survivre dans le couloir de la mort, en Indonésie. La réalisatrice suit aussi le soutien de sa femme, Sabine, pendant dix ans. Le film soulève la problématique de la peine de mort et des systèmes judiciaires corrompus.

Chaque année, une pièce de théâtre documentaire est également organisée. L’occasion de comprendre l’actualité sous le prisme de l’art. Certains débats dont la thématique est liée à l’actualité ont aussi lieu.

3. Avoir une longueur d’avance

Le Figra permet de voir des réalisations qui n’ont pas encore été diffusées à la télévision. Il s’agit de documentaires pouvant avoir un écho important les semaines suivant le festival.

Cette année, les films « Le mystère de la mort d’Hitler », « Yémen, le chaos et le silence », et « Nucléaire : l’impasse française » ont été présentés en avant-première.

4. C’est quoi en fait tous ces prix ?

Les films présentés au Figra sont en compétition. Les jurés peuvent être des professionnels (réalisateurs, producteurs, journalistes) ou non (public, lycéens, bénéficiaires des Activités Sociales). Une soixantaine de films sont présentés. Ils sont classés en plusieurs catégories :

La compétition internationale pour les films de plus de 40 minutes
Sont présentés des reportages d’investigation ayant une vocation internationale.
« Le Roundup face à ses juges », « Serge, condamné à mort », « Syrie, le cri étouffé », « les Gangsters de la finance » et « Malaria business » ont remporté un prix cette année.

La compétition internationale pour les films de moins de 40 minutes
Plus courts, ces films sont aussi un témoignage de l’actualité internationale.
Les films primés cette année : « Rohingyas, l’exode », « Sibérie : les aventuriers de l’âge perdu ».

Terre(s) d’Histoire
Comme son nom l’indique, cette catégorie vise à présenter des films à vocation historique.
Le prix a été remis à « Magda Goebbels, la première dame du IIIe Reich ».

Autrement vu
Histoires de vie, films témoignages sont récompensés dans cette section : en 2018, « Vacarme », « Journal d’une FIV ».

Coup de pouce
Cette section sert à donner un coup de pouce financier à de jeunes réalisateurs qui présentent un projet de documentaire. Le jury a décidé de primer cette année, le travail de Samuel Picas, « Ici c’est nulle part » et de Justine Mery, « La marche de la dernière chance ». Le scénario ayant reçu le prix en 2016, « Revolution roller girls » a été diffusé dans les salles lors de cette 25e édition.

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