
©C.Crié
Les Activités Sociales sont confrontées à un changement de comportement des bénéficiaires, de leurs attentes et leurs besoins.
Les études le montrent : la population des Activités Sociales évolue comme l’ensemble de la population nationale. Si, avec plus de 51 % des ouvrants droit, la part croissante des retraités se confirme, CCAS et CMCAS enregistrent un nombre de plus en plus élevé de nouveaux entrants dans les Industries Electriques et Gazière (IEG).
Ces jeunes embauchés n’ont cependant ni la même histoire ni la même culture que leurs aînés. En 2013, l’analyse des données « bénéficiaires » montrait que 72 % des ouvrants droit n’avaient pas d’enfants bénéficiaires des Activités Sociales.
Par ailleurs, les modes d’organisation du travail et l’évolution des rythmes de vie et du rapport au temps libre génèrent parfois un décalage entre les offres proposées par les Activités Sociales et les besoins quotidiens des célibataires, couples et familles. Une population de bénéficiaires très hétérogène : jeunes adolescents, adultes au statut avec une proportion élevée de cadres et de haute maîtrise, jeunes retraités, personnes du troisième et quatrième âge, etc.
Pour 2017, la confrontation aux réalités citoyennes, sociales et financières des bénéficiaires sera donc le fil conducteur, « l’année de la démultiplication des offres nouvelles adaptées aux nombreuses attentes de publics divers en tout domaine », a rappelé Michaël Fieschi, président de la CCAS, dans ses orientations politiques pour l’an prochain. Et d’ajouter :
« Il est temps de donner tout le relief nécessaire à notre choix et de bâtir des Activités Sociales ancrées dans le quotidien des salariés et de leurs proches. »
Une page se tourne, une autre est à écrire.
Construire l’histoire![]() ©C.Crié/CCAS |
Je lis :
« Pour 2017, la confrontation aux réalités citoyennes, sociales et financières des bénéficiaires sera donc le fil conducteur … »
Je pense :
Le réalisme dépourvu d’idéalisme ne peut pas être facteur de progrès !