Le centre de vacances de Luz-Saint-Sauveur est situé au cœur des Pyrénées, à 30 km au sud de Lourdes. Au cœur d’une vallée paisible, il convient tout aussi bien aux amateurs de ski, de cocooning ou d’Histoire. Plongée au cœur d’un centre qui se réinvente : c’est le premier volet de notre trilogie multimédia.
Entourée de sommets enneigés, la maison familiale de Luz-Saint-Sauveur baigne dans le calme de la montagne, l’authenticité des vieilles pierres et l’air pur de la vallée. Dans son bar délicieusement seventies, la famille Bertin se désaltère et goûte un saucisson de pays. Claire travaille chez GRDF à la Rochelle depuis le mois de septembre. Pour elle, son mari Julien, et leurs enfants Julia et Enzo, ce sont les toutes premières vacances avec les Activités Sociales. « Les collègues m’en avaient chanté les louanges, mais j’avoue que c’est encore mieux que ce à quoi je m’attendais. Quelle chance ! On n’aurait jamais pu se permettre de partir une semaine à la montagne sans la CCAS. »
Claire connaissait déjà un peu les Pyrénées, du côté de Saint-Lary ou Cauterets, mais Luz-Saint-Sauveur est « plus calme, moins speed, moins bondé. » La famille a déjà bien profité de la vallée à pied et en luge. Mais demain, ce sera une journée de ski en amoureux : « Le centre propose une garderie gratuite tous les jours. Les petits ont 3 et 6 ans, une journée de ski c’est encore un peu beaucoup pour eux. Alors demain, on va en profiter et aller skier à deux. C’est vraiment super d’avoir cette liberté, ce sont des vacances pour tout le monde ! »
Attablée face aux grandes vitres du restaurant panoramique, la famille Henaut prend des forces avant d’aller visiter les grottes voisines de Betharram. Yannick, agent EDF à Bourgueil, découvre le centre avec sa femme Mouniya, son fils Guillaume et son ado Emma. « Ce qui est super ici, c’est qu’il y en a pour tout le monde. Du ski bien sûr, mais aussi des soirées dansantes pour Emma, des copains pour Guillaume et des visites autour du patrimoine historique pour Mouniya. » Sa femme enchaine : « Hier, j’ai fait une balade sur les traces de Napoléon III et de l’Impératrice Eugénie, qui s’éprirent de Luz Saint-Sauveur après plusieurs séjours de cure. J’ai découvert un tas de choses passionnantes. »
Depuis l’été 2014, le centre abrite une véritable pépite. Un centre aqua-récréatif pour se prélasser après les journées de ski, face à la montagne. Alors que la lumière décline et dore les crêtes pyrénéennes, Eric Danche a la tête sous les flocons de neige, et le corps dans une eau à 30 degrés. L’agent ERDF est venu de Charente avec sa femme Vyolaine et sa fille Océane, 15 ans : « On était déjà venus il y a 5 ans, mais la piscine n’existait pas encore ! Là, c’est magique, presque surréaliste. Je suis dans l’eau chaude, de petits jets me massent le dos, et le panorama est à couper le souffle. J’adore ! »
Depuis le début de sa carrière, Eric est un inconditionnel des vacances CCAS : « au début, c’était tout simplement nécessaire, je ne pouvais pas partir sans les tarifs CCAS. Aujourd’hui, j’ai un salaire plus confortable, mais je continue toujours à venir avec ma famille, pour l’ambiance qui règne dans les centres, qu’ils soient conventionnés ou non. Il y a un esprit convivial, familial, à la bonne franquette, que je veux continuer à faire vivre. »
S’adapter en conservant notre patrimoine
Le centre de Luz Saint-Sauveur existe depuis 1980. Pour le président de la CMCAS Béarn-Bigorre, Jean-Maurice Darboucabe, il est important de revenir sur son histoire : « Il a été créé grâce au 1 %, grâce à la tirelire commune de tous les agents des IEG. Ici, c’est chez eux. » Mais en 2007, le constat est alarmant : la fréquentation est très basse, le centre ne peut plus ouvrir que 6 mois par an, et il est rarement plein. Que faire alors ? Vendre ? « Nous voulions conserver notre patrimoine et nos valeurs, alors on a créé une SCI, dans laquelle la CCAS et la CMCAS gardent 99,5 % des parts. Mais on a confié la gestion à Cévéo, avec qui on partage nos valeurs de tourisme social et familial, et on a pu s’ouvrir à d’autres publics », explique Patrick Raynaud, vice-président de la CMCAS et également gérant de la SCI.
La SCI a ensuite emprunté de l’argent pour engager des travaux. « Comme le centre de Luz n’est pas aux pieds des pistes, on a misé sur un autre atout, un centre aqua-récréatif. Bassin intérieur et extérieur, jets massants, jacuzzi, sauna. C’est un vrai bonus pour les vacanciers. »
Juin 2013, coup dur. Le centre est inondé suite à la crue torrentielle du Bastan, tout proche. Patrick Raynaud se souvient : « Les travaux étaient presque finis. Les sous-sols ont été noyés, le rez-de-chaussée inondé et la piscine dévastée. L’équipe Cévéo sur place ainsi que les agents de la vallée se sont mobilisés, il y a eu un formidable élan de solidarité. Les vacanciers présents sur le centre ont été évacués sur le village, leur rapatriement a été organisé en lien avec toutes les CMCAS. »
Au bout de 6 mois, le centre est remis en état. Aujourd’hui, Aurélien Bloyet, directeur du centre de vacances, pense même aux perspectives : « On a encore des chantiers à effectuer. Rénover les chambres, remplacer certaines moquettes, remettre au goût du jour. On voudrait ouvrir le centre aux classes vertes hors période scolaire, pour le faire vivre au maximum. Aujourd’hui, on est ouverts 8 mois sur l’année, et on s’inscrit aussi dans la dynamique locale. Pour le prochain arbre de noël de la CMCAS, on accueillera 250 agents de Tarbes, Luz et Pau. On a une belle structure, qui est faite pour vivre de beaux moments ! »
Cliquez pour accéder à l’espace vacances
Découvrez le centre :
Pas d’hésitations ! Ce centre est super, il répond à toutes les demandes ou les besoins.
Les infrastructures et le personnel sont sensationnels.
Cela fait 5 ans que j’y vais, et je ne fais jamais la même ballade ou découverte.
Les repas sont très bien, pas la peine d’aller au restaurant.
nous avons eu le plaisir de découvrir cette région l’été dernier, mais quelle déception de voir sur la gestion a été attribué au privée avec un plan social indigne de nos institutions.
De plus toutes les randonnées sont devenues payantes sans prise en charge partielle par la Ccas. Et quelle surprise sur le point tarifaire puisque Ceveo pratique des tarifs inférieur à la Ccas ( le tarif plein Ccas sans prise en charge de votre coefficient social est supérieur de 100%. c’est à dire le double ????)
De plus une restauration déplorable sans amélioration malgré échanges avec la direction Ceveo.
comprends qui veux.
pourtant fervent défenseur de nos institutions je suis tombé de haut.
Et ce n’est pas fini puisque je viens d’apprendre que c’est le même cas pour l’institution de Saint lary soûlant depuis cette hiver.
Je reste à votre disposition si vous voulez en discuter