Quels souvenirs garder de nos vacances ? Comment leur donner forme ? Du 15 au 21 juillet dernier, trois plasticiennes ont animé, au village vacances de Morgat (Finistère), des ateliers créatifs et colorés. Objectif : permettre à chacun de retrouver le goût de la carte postale en y ajoutant sa touche personnelle.
La carte postale est morte ? Vive la carte postale ! En résidence artistique au village vacances de Morgat (Finistère) du 15 au 21 juillet, Audrey Dreyer, Camille Mansir et Marine Le Guen, plasticiennes au sein du collectif JAM, basé en Gironde, sont venues explorer des techniques qui permettent de donner corps à nos souvenirs de vacances.
Les trois artistes proposent d’abord aux bénéficiaires un temps d’exploration. Il s’agit d’aller glaner autour du village vacances la matière première de la carte à composer : algues, fleurs, fougères…
Le cyanotype est un procédé photographique grâce auquel on obtient des images « bleu de Prusse » ou « bleu cyan ».
« Il n’y a pas de carte postale de la maison familiale de Morgat, j’ai cherché partout ! »
Monique a fabriqué pas moins de six cartes postales en une semaine, dont une gravure du village vacances finistérien, un lieu où elle revient chaque année avec bonheur.
La gravure est une technique par laquelle on inscrit sur une plaque de Rhénalon (plastique transparent), à l’aide d’une pointe sèche, le motif d’une photo ou d’un dessin. Un travail minutieux qui demande de la patience.
Les petits aussi ont pu s’initier à ces techniques et repartir avec leur gravure ou leur cyanotype.
Et si on utilisait des boites d’œufs trempées dans l’eau et mélangées à des végétaux pour fabriquer nos cartes postales ? Pas toujours facile à glisser dans enveloppe ou une boîte aux lettres, cela dit.
Olivier aussi (pull bleu, au premier plan) s’est pris au jeu de la carte personnalisée en gravant son autoportrait. « Quand il a vu le tirage, il a été émerveillé. C’était un moment très fort », témoigne Camille Mansir. « Quand est-ce que vous revenez ? », demande Sabine, assistante sanitaire (pantalon moutarde), à la plasticienne. « Il faut continuer à faire ces ateliers ! », insiste-t-elle.
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