Le 25 août, le centre de vacances des Mathes organisait son dernier repas festif de la saison. L’occasion d’aller prendre la température dans ce centre nouvellement conventionné Campéole, et de constater les améliorations mises en place après un début de saison difficile…
Il commence à faire délicieusement frais en ce début de soirée, après une journée caniculaire. Sur la terrasse du centre de vacances des Mathes (Charente-Maritime), de grandes tablées ont été dressées en U, et attendent leurs 90 convives. Ce soir, c’est moules-frites ! Simple, convivial. Et c’est là tout l’intérêt des repas festifs, une tradition chère à la CCAS. On s’attable, on se parle, on se rencontre, toutes générations, régions et milieux sociaux confondus.
Alain et Eliane Dubois ont répondu présents. Ils aiment découvrir les spécialités de chaque région et aiment l’ambiance conviviale des grandes tablées. Ils ont quitté leur Massif central pour venir passer huit jours de vacances avec leurs petits-enfants, Jeanne, 8 ans, et Louis, 9 ans. Alain est rentré en 1965 chez EDF, et pendant 20 ans, ils ont écumé les villages de toile avec leurs enfants : « On y pensait toute l’année. A peine rentrés, on se demandait où on allait aller l’année prochaine. On a fait le tour de France comme ça, jamais deux fois au même endroit ! » s’amuse Eliane. Maintenant, les enfants sont grands, mais ils remettent ça avec les petits-enfants. « Ce qui est bien avec les conventions, et on l’a appris en arrivant ici, c’est qu’on va pouvoir amener plus que deux petits-enfants. Avant, on était limités à deux. Et puis c’est une bonne chose de s’ouvrir un peu, d’ouvrir les portes, de partager » lance Alain.
Un peu plus loin, Michel Zize savoure ses coquillages. Il est agent au CNPE de Civaux, à côté de Poitiers, et c’est sa toute première fois aux Mathes. Avec sa femme et leur bébé de 18 mois, ils sont venus se reposer une semaine, pas trop loin de chez eux : « Ici, c’est calme. On est en gîte, c’est très confortable. La piscine est super. Ce soir, on est venus au repas festif, parce que c’est toujours sympa de rencontrer un peu les gens. En plus, les portions sont généreuses, c’est sacrément bon ! »
Première fois aux Mathes aussi pour Bruno Tessier, de Tours, et Nicolas Beaufay, de l’Oise. Les deux cheminots découvrent les vacances à la mode CCAS chez Campéole. Pour eux, ce qui prime avant tout, c’est la convivialité. Avant la fin du repas, ils sont déjà amis avec tous leurs voisins de table : « Tout le monde est sympa. On a l’impression qu’on se connait depuis toujours, j’ai même taxé du Nutella aux voisins pour la gaufre de ma petite. On est un peu comme à la maison quoi ! » (Rires).
Les premières mesures du Madison se font entendre. Il n’en faut pas plus pour que la piste de danse se remplisse. Magie de la musique, toutes les générations se mettent à onduler des hanches…
Transmettre l’esprit des Activités Sociales de l’énergie
Le lendemain matin, le soleil est de retour, et lance ses rayons ardents. Alors que certains prennent tranquillement le petit-déjeuner à l’ombre des grands pins, d’autres profitent des premières heures de la piscine, sous les palmiers, ou pour les plus courageux, du réveil musculaire sur la terrasse.
Stéphane Grasset, le directeur du centre, revient sur les difficultés rencontrées lors du début de saison : « Dès les premières arrivées, le 1er avril, j’ai été très étonné d’entendre, de la part des vacanciers : vous n’êtes pas chez vous, vous êtes chez nous. Il faut dire que ni moi, ni mes adjoints ne connaissaient le fonctionnement ou même l’histoire de la CCAS. On venait appliquer la recette Campéole, des vacances divertissement, et on a découvert que la CCAS avait à cœur de mettre en place du contenu culturel. »
Fin août, Emmanuel Bervillé, responsable principal du centre du cap d’Agde, est venu épauler les équipes Campéole. Une intervention salutaire venue renforcer encore un peu plus les efforts mis en œuvre en début de saison, comme l’explique Stéphane Grasset : « Ensemble, on a établi un programme d’activités communes à Campéole et à la CCAS, plus clair, plus lisible. Il nous a donné des exemples concrets de ce qu’était l’animation socio-culturelle. Avec lui, on a mis en place une soirée conte pour les enfants. Il nous a appris comment présenter une rencontre culturelle, et comment animer un débat après le spectacle aussi. Ce sont des choses pour lesquelles nous n’étions pas formés. Il nous a aussi donné des clés pour mettre en place des thématiques comme l’égalité femme/homme, en contactant les associations locales. »
Le directeur est ouvert, et souligne l’importance de la formation : « Notre but n’est pas de créer des tensions, on veut que les gens passent de bonnes vacances. Mais on ne sait pas toujours comment s’y prendre à la mode CCAS. Pour la saison prochaine, il faut que nos équipes soient formées, et pourquoi pas avoir un référent des Activités Sociales sur place pour nous appuyer. »
Suspendues au-dessus du bar, quelques vieilles cartes postales font revivre les belles heures des congés payés de 1936. Une vingtaine de vacanciers suants et déterminés passe en courant. Ce matin, l’activité boxe, proposée par la CCAS, a fait le plein. Gageons que pour la saison prochaine, Campéole et la CCAS sauront travailler main dans la main pour proposer aux bénéficiaires des vacances à la fois divertissantes et enrichissantes…
Guillaume Bertin, récemment embauché en tant que technicien d’intervention à Rennes.
« Je découvre ce centre avec mes deux filles, de 3 ans et 10 mois. Le cadre est magnifique ! Dans le centre, on est sous la pinède, il y a de l’ombre, et c’est appréciable ! Mes filles sont un peu petites pour les animations, mais du coup on fait beaucoup de vélo, on va jusqu’à l’océan, il y a beaucoup de pistes cyclables tout autour du centre. »
Christophe Tournant, agent à Amiens.
« Ça fait 15 ans qu’on vient en vacances ici, on adore la région !
Depuis la convention, les tarifs du bar et des plats cuisinés ont beaucoup augmenté. Avant, on payait un diabolo 60 centimes, et c’est passé à 2 euros. Du coup, il y a moins de monde au bar, c’est un peu moins convivial. J’ai conscience des problèmes d’argent et du 1 %, mais bon, ça me rend plutôt inquiet pour l’avenir… »
Franck Leglise, chargé d’affaire à Bordeaux.
« C’est notre première fois ici. On est en gîte avec notre grande de 4 ans et la toute petite. Comme l’aînée est au club enfants, on peut profiter calmement de la petite et prendre un peu de temps pour nous et faire du sport. C’est les vacances pour tout le monde ! »
Philippe et Isabelle Bidault, agent à la centrale du Blayet.
« On est juste venus pour un long week-end. Et on profite au maximum des activités sportives proposées sur place par la CCAS. Là, on vient de s’initier à la boxe. C’est pas mal, c’est très physique ! Et puis cet après-midi on va se détendre un peu dans la piscine et le jacuzzi. »
Marion Espagnet, agent marketing à Poitiers.
« C’est notre deuxième fois aux Mathes. On a une toile vraiment super, au milieu des pins. Quel calme ! Je suis venue avec mon mari et nos deux enfants, de 8 et 11 ans. Ils vont tous les deux au club enfant, ils ont préparé un spectacle, des danses, ils font du volley, des grands jeux, c’est vraiment super pour eux. »
PratiqueLe centre CCAS/Campéole des Mathes compte 168 toiles, 34 chalets, et 90 emplacements libres. Il a une capacité maximale d’accueil de 1000 personnes. Les animations s’arrêtent fin aout, ainsi que la surveillance de la piscine, mais le centre reste ouvert jusqu’au 6 novembre. |