Son pouvoir d’attraction est indéniable. Depuis des années, la piscine est un plus pour « enrichir » l’offre vacances. Mais faut-il répondre aux attentes et construire des piscines dans tous les centres de vacances CCAS et Campéole ?
Une piscine dans un centre de vacances est un atout certain. Lieu de vie, de détente où petits et grands se côtoient en toute quiétude, les pieds dans l’eau, il favorise le lien, n’en déplaise à ses détracteurs. Pour autant, l’utilité de cet équipement se justifie-t-il à tout prix ? Dans la lignée de la majorité de la population française, les agents des Industries électriques et gazières pensent qu’une piscine ou un espace aqualudique donne une autre saveur aux vacances.
Question de bon sens
À la CCAS, comme dans les centres de vacances Campéole, ce sont surtout le pragmatisme et la qualité du séjour qui préoccupent les décideurs. Outre la question budgétaire, « on ne peut pas faire n’importe quoi », note Sébastien Germain, président de la commission Vacances de la CCAS, pour qui le bon sens doit prendre le dessus. « Certes, la piscine est un élément déterminant de l’attractivité du centre pour un certain public, notamment familial », mais ce qui doit primer dans l’offre vacances, c’est avant tout la recherche de confort, de qualité de vie et du vivre ensemble dans un centre. Aussi, être innovant, c’est être lucide. Être progressiste, c’est diversifier les activités, rechercher le compromis. En établissant par exemple un état des lieux et en ayant une vision stratégique de la typologie de l’offre de camping.
Un critère de choix ?
Une piscine n’a donc peut-être pas sa place dans certains centres « nature et sportifs », comme dans des campings historiques qui jouissent d’une offre culturelle riche ou d’infrastructures et d’activités annexes foisonnantes. Attention toutefois à la complexité du paradoxe. Car les bénéficiaires l’indiquent noir sur blanc dans leurs fiches d’appréciation : la piscine est un élément indispensable. Et un critère de choix dans la destination des familles.
Construire des piscines, certes. Mais sans folie des grandeurs.
Alors, que faire pour ne pas être distancé et rendre obsolète l’offre des centres CCAS et Campéole, quand la priorité reste de faire partir le plus grand nombre de bénéficiaires ? La solution passe par une étude, au cas par cas, des centres de vacances où une piscine pourrait jouer le rôle de « dynamiseur », donnant ainsi une autre dimension aux sites en perte de vitesse. Alors, construire des piscines, certes. Mais sans folie des grandeurs et en cohérence avec les aspirations et les valeurs de l’organisme. Si la CCAS est très attentive au sujet, elle reste aussi très prudente. Se lancer dans de tels investissements demande pas mal d’études préalables et peut réserver bien des surprises : budgétaires, environnementales, écologiques. Aussi, conformément aux orientations politiques 2018-2021, la CCAS a-t-elle prévu d’élaborer un plan pluriannuel concernant son patrimoine. Sans doute la voie de la sagesse…
C’est vous qui le dites !
« Sans piscine, pour nous c’est la cata ! »
Cathy Marchal-Brizet, 37 ans, CMCAS Chartres-Orléans, à la recherche d’un emploi
« Avec nos deux ados de 14 et 11 ans, et le petit dernier de 4 ans, la piscine est parfois salvatrice. Par exemple lorsqu’on est « coincés » pour cause de sieste ! Les grandes enfilent leur maillot et passent l’après-midi dans l’eau. D’ailleurs, nous ne faisons pas de demande dans des centres sans piscine, peu importe le logement. Sauf pour l’hiver : on n’est pas jusqu’aux-boutistes à ce point ! »
« Tout dépend de l’endroit où on se trouve. »
Florian Le Cornec, 30 ans, CMCAS Pays de Savoie, agent Enedis
« Ce n’est pas forcément un critère essentiel. En plein été, c’est sympa de pouvoir se rafraîchir si on est à la montagne ou dans un coin un peu perdu. Mais si la mer est à 100 mètres du centre de vacances, ce n’est pas vraiment nécessaire d’avoir une piscine. D’une manière générale, je ne choisis pas ma destination en fonction de la présence d’une piscine. »
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« Des Piscines sinon rien ?? »
Ni a t-Il pas autre choses à faire et à découvrir dans les diverses régions de vacances que de passer son temps à la piscine.
Soyons sérieux dans le choix des investissements et pourquoi pas de réduire la participation des bénéficiaires.
Après avoir renflouer avec des millions d’€uros Campéole et céder la gestion de pratiquement tous nos terrains de camping nous voulons maintenant y construire des piscines qui seront utiliséé 2 mois par an (et encore). De qui se moquent-on ?
Il y a pas si longtemps chez Campéole et cherchez l’erreur ?
1 Semaine en mobilhome 4à6 personnes : Vieille Saint Girons dernière semaine de juin
Tarifs Vert = 190€
Aujourd’hui Tarifs négociés = 409€ ?
Tarifs Campéole = 460€
Après avoir injecté de l’argent chez Campéole nous serions en droit d’attendre des tarifs VERT de l’ouverture à la Fermeture des terrains de Camping mis en gestion (Hormis bien évidemment les périodes Juillet/Aout)
C’est le temps ou tous nos acquis subissent les attaques de tous les gouvernements il faut savoir rester humble
Cordialement