À la rencontre des pilotes de l’ANEG à Belmont-sur-Rance

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Du mercredi  24 au samedi 27 août, l’aérodrome de Belmont-sur-Rance, situé dans le département de l’Aveyron, a été investi par les licenciés de l’Aéro-club national du personnel des Industries Electrique et Gazière.

« C’est le rendez-vous des adhérents, qui se réunissent sur le terrain pour pratiquer ensemble », indique Daniel Maitrerobert, le président de l’ANEG. Parmi les 180 personnes présentes tout au long de ces quatre journées, Thierry Lafaille, 53 ans et chef de projet à la Direction des services partagés de Marseille. Si ce pilote débutant n’a pas encore le diplôme qui lui donne droit de piloter seul, il s’en approche doucement.

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Un rêve d’enfant

C’est en 2012 que Thierry Lafaille découvre l’avion de tourisme. Une discipline qui le séduit immédiatement. « C’était un rêve de gosse et à ce moment de ma vie, j’avais les moyens financiers pour le réaliser et mon activité professionnelle était moins prenante », confie le chef de projet. Une activité qui, en effet, reste onéreuse. « Il faut compter 2 800 euros par an pour voler. Toujours moins que certains de mes amis qui changent de moto régulièrement », s’amuse Thierry.

En septembre 2015, le pilote obtient le diplôme théorique. « Pendant neuf mois, j’avais deux heures de cours le jeudi soir avec plusieurs matières au programme, notamment de la météorologie, de la mécanique du vol ou encore de la réglementation ». Désormais, il s’attelle à la pratique en volant le plus souvent possible, toujours accompagné d’un pilote expérimenté.

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Un sport à part entière

Pour Thierry Lafaille, piloter un avion de tourisme n’est rien d’autre qu’un sport. « Lorsque l’on ressort de l’avion, on est véritablement épuisé, cela demande une véritable concentration. Il est d’ailleurs fortement déconseillé de voler si on est préoccupé », explique le pilote qui a posé quelques jours de congés pour venir aux rencontres nationales de l’ANEG pour la première fois cette année. Les matinées sont occupées par des vols d’initiation, tandis que les après-midis sont consacrés à des rallyes. « Nous sommes allés au cap d’Agde, à Rodez et avons organisé un rallye avec les plus beaux villages de France », se réjouit Thierry qui espère passer la partie pratique de son diplôme courant 2016.

Lui, comme d’autres, ont pu tester pendant ces quatre jours de rencontres nationales diverses activités. Pour Wilfrid, agent EDF, son épouse, leur fils et sa petite-amie, la découverte a été riche en émotions. « Je rêvais d’un saut en parachute pour mes 50 ans, confie Nathalie. Alors on a tous franchi le cap et c’était génial, on nous a vraiment mis en confiance, tout s’est passé rapidement, je n’ai même pas eu le temps d’appréhender, pourtant, j’ai le vertige. » Grâce à ces bons moments, de véritables amitiés sont nées pendant ces rencontres. « On retrouve les amis des quatre coins de la France, c’est vraiment une famille », conclut Thierry, qui l’assure, « je reviendrai ».

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