Alexandre Anjuere, agent RTE et électricien sans frontières

Alexandre Anjuere, agent RTE et électricien sans frontières | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 83565

Membre d’Électriciens sans frontières, Alexandre Anjuere s’est rendu en avril au Mozambique après le passage du cyclone Idai. ©Julien Millet/CCAS

À 29 ans, Alexandre Anjuere est chargé de projets au département concertation et environnement RTE la Défense depuis quatre ans. Sportif, engagé, il conjugue ses convictions avec son activité professionnelle.

« Travailler pour le service public a déjà un sens en soi, mais pouvoir articuler activités humaines et protection de l’environnement, ça donne encore un peu plus d’énergie pour se lever le matin. » Entré il y a quatre ans au département concertation et environnement RTE à la Défense (Hauts-de-Seine) en tant que chargé de projets, Alexandre Anjuere ne cache pas sa satisfaction. Son domaine ? La gestion des déchets, l’économie circulaire, le transport des marchandises dangereuses et les applications informatiques qui vont avec.

Jeune diplômé d’une école de commerce, Alexandre a commencé par prendre une tout autre voie : deux ans dans la logistique internationale, secteur automobile. On est en 2013, il coordonne les liens entre fournisseurs chinois et coréen : beaucoup de négociations et de voyages… mais il ne s’y retrouve pas. Il décide alors, à 25 ans, de reprendre une année d’étude dans l’environnement. Une année en contrat de professionnalisation chez RTE où il travaille sur les questions liées à la protection de l’avifaune, c’est-à-dire l’ensemble des espèces d’oiseaux sur un lieu spécifique.

Vers le bénévolat international

Membre récent d’Électriciens sans frontières, Alexandre n’a pas vraiment hésité lorsque l’association l’a contacté au mois de mars dernier. Le cyclone Idai venait de frapper le Mozambique, faisant 1,85 million de sinistrés. « J’avais déjà travaillé dans des ONG et des entreprises sociales à la fin de mes études. » Intégré dans une équipe de quatre personnes durant quinze jours, il a connu des expériences fortes, tout en ayant été épargné sur le plan émotionnel, parce qu’arrivé deux semaines après le cyclone.

« Nous avons pu installer des lampes solaires dans de nombreux camps. Dans ces circonstances, on se rend compte que la lumière n’est pas un besoin secondaire. Sans électricité, pas d’eau, pas de communication, pas de sécurité, notamment pour les femmes. Installer les lumières près des latrines était une des premières demandes de l’ONU. »

Grimpeur modeste

Habitant Paris, « profitant des bons côtés sans forcément s’y projeter pour toute la vie », Alexandre trouve sa bouffée d’oxygène sur les rochers de Fontainebleau. Il y organise des sorties pour les débutants de son club (à Pantin) où il pratique l’escalade depuis 2015. « Avoir envie de grimper, c’est naturel, tous les enfants le font. C’est un sport individuel, mais, sans l’autre, on ne peut pas grimper. Et surtout, on n’a pas besoin d’être fort pour prendre du plaisir. Il n’y a pas que les surhommes qui gravissent les falaises, il y a des grimpeurs plus modestes. »

Les Activités Sociales ? « L’idée de partage, c’est génial. J’utilise la billetterie pour la culture : concerts, théâtre, cinéma. Mais en vacances, je suis plutôt train, sac à dos et balade. » Dernière destination : le Cantal avec sa femme, en mode kayak, rando, escalade. « On s’arrête où on a envie. Le côté prévu me dérange. »

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