Évelyne Valentin : « Toute ma vie, j’appartiendrai aux Activités Sociales »

Évelyne Valentin : "Toute ma vie, j’appartiendrai aux Activités Sociales" | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 31835 Expo Vivent les colos au Monastier sur Gazeille Ete 2017 1024x683 1

Evelyne Valentin ©Audrey Viala / CCAS

Ancienne présidente de la CCAS, Évelyne Valentin se confie sur l’expo « Vivent les colos ! », et sa vision des Activités Sociales, sept ans après la fin de son mandat.

Qu’avez-vous ressenti devant l’expo colo ?

En voyant les tentes de l’exposition, j’ai eu beaucoup d’émotion. Je voulais découvrir l’installation seule, dans un premier temps. C’est touchant de voir qu’autant de jeunes et de générations ont participé aux colos. En 1947, on sortait de la guerre. Pourtant, les vacances étaient une priorité. Marcel Paul voulait séparer les enfants de leurs parents pendant un mois. C’était audacieux de penser ça à l’époque.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans cette tente, dans laquelle se trouve l’exposition ?

Le short, la chemise orange et les chaussures en toile dans la vitrine. Tous les enfants étaient habillés de la même manière. Les objets du quotidien sont les plus émouvants car ils sont parlants.

Qu’avez-vous pensé en voyant les ados de la colonie des Estables explorer cette exposition ?

Savoir ce que l’on va faire de nos colos dans l’avenir est essentiel. Nous devons ouvrir le champ des possibles. Chaque enfant doit pouvoir partir. Par méconnaissance, certains parents ne souhaitent pas les envoyer en colo. Pourtant, elles permettent d’assimiler des choses vitales. Notamment sur la culture. Ces enfants ont la chance de participer à des pratiques culturelles auxquelles leurs parents n’ont pas forcément accès.

Quel est votre meilleur souvenir à la CCAS ?

Il est justement lié aux colos. Nous avons réuni, au cours d’un échange, des enfants israéliens et palestiniens. C’était des moments incroyables. Les mamans israéliennes et palestiniennes nous ont fait confiance et ont laissé leurs enfants partir.

Pouvez-vous faire un bilan de votre expérience en tant que présidente ?

J’ai placé mon mandat sous l’angle de la lutte contre les discriminations. La violence faite aux femmes ou le commerce équitable par exemple, étaient des questions qui me tenaient à cœur. J’ai aussi voulu défendre l’idée selon laquelle nous sommes citoyens du monde. Les échanges à l’international avec les enfants ont été développés.

La CCAS vous manque-t-elle ?

Je ne regrette pas la première responsabilité de présidente. Il n’empêche que, toute ma vie, j’appartiendrai aux Activités Sociales des électriciens et gaziers.

Pourquoi la présidence ne vous manque-t-elle pas ?

C’était beaucoup de pression, de stress et de travail. Parfois, j’avais l’impression de me scléroser. Quand on a sans arrêt le nez dans les Activités Sociales, on ne peut plus penser. Pendant mon mandat, je réfléchissais réellement aux orientations politiques en Auvergne, dans les bois [Évelyne Valentin est auvergnate, ndlr]. Aujourd’hui, je me consacre davantage à ma famille. Mais je suis en train de songer à ce que je vais entreprendre prochainement.

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