La Médiathèque et la Librairie propose de nombreuses références sur le mouvement féministe et les enjeux de la lutte pour les droits des femmes. ©Tiffany Princep Sarnicki / @createdbyveronika via Canva
Après des décennies d’avancées sociales, les femmes et les minorités sont aujourd’hui confrontés à une vague réactionnaire à l’échelle internationale. Pour contrer ce retour de bâton, revenons aux créateur·ices, journalistes et artistes féministes.
À voir sur la Médiathèque
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« Bande de filles » : éloge de l’indiscipline
Film de Céline Sciamma, 2014, 1 h 52.
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Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande pour vivre sa jeunesse. Elles dansent, se battent, parlent fort, rient de tout.
Dans ce film d’apprentissage, Céline Sciamma suit ces quatre ados rageuses d’un quartier sensible qui affrontent le mépris des mecs et le poids des traditions avec panache.
« Mémoires d’un corps brûlant » : briser les tabous de la sexualité féminine
Film de Antonella Sudasassi, 2024, 1 h 30
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Ana a l’âge où l’on peut enfin vivre pour soi. Après tant d’années passées sous le joug du père, du frère, du mari, elle vit sa vraie jeunesse, s’épanouissant dans une féminité enfin libérée.
Entre documentaire et fiction, la cinéaste costaricaine Antonella Sudasassi livre une réflexion esthétique sur le tabou de la sexualité féminine à la fois réjouissante et d’une originalité absolue.
Le cinéma au féminin : réalisatrices de talent
À voir aussi, sur la Médiathèque des Activités Sociales : une sélection de films et documentaires de grandes réalisatrices.
À lire et commander sur la Librairie
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« Les Vigilantes » : quand l’extrême droite se réapproprie le féminisme
« Les Vigilantes. Surveillées et surveillantes, ces femmes au cœur de l’extrême droite », de Léane Alestra, 2025, JC Lattès, 336 p., 20,90 euros.
Alors qu’à travers le monde, l’extrême droite s’attaque aux droits des femmes, celles-ci sont de plus en plus nombreuses à adhérer aux idéologies réactionnaires. De Giorgia Meloni à Marine Le Pen, jusqu’aux influenceuses tradwives*, pourquoi des femmes choisissent-elles de soutenir des politiques qui vont à l’encontre de leurs intérêts ? Comment investissent-elles ces mouvements et que dévoilent-elles de notre organisation sociale ? Léane Alestra analyse comment les luttes féministes sont détournées à des fins identitaires.
BD : « Culottées » : des femmes engagées qui détonnent
« Culottées, des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent« , de Pénélope Bagieu, Gallimard Jeunesse, 2023, 305 p.
Tarif Librairie CCAS : 26,25 euros au lieu de 35 euros (frais de ports offerts ou réduits)
Guerrière apache ou sirène hollywoodienne, gardienne de phare ou créatrice de trolls, gynécologue ou impératrice, rappeuse afghane, journaliste d’investigation ou reine des bandits… Les Culottées ont fait voler en éclat les préjugés. Trente portraits drôles et sensibles de femmes qui ont inventé leur destin.
« Le sexisme, une affaire d’hommes » : on ne naît pas homme, on le devient
« Le sexisme, une affaire d’hommes », de Valérie Rey-Robert, 2020, 264 pages, Libertalia, 18 euros.
C’est en partant de ce postulat que Valérie Rey-Robert analyse la construction du genre. Selon elle, le principal problème des violences faites aux femmes est la virilité. Elle nous invite à nous questionner sur la socialisation des garçons et des filles, sur la masculinité et sa violence inhérente, sur nos stéréotypes de genre.
« La crise de la masculinité » : de quoi parle-t-on en fait ?
« La crise de la masculinité : autopsie d’un mythe tenace », de Francis Dupuis-Déri, 2018, éditions du remue-ménage, 320 p., 9,30 euros.
Malheureux, désemparés, culpabilisés… À en croire certains, les hommes traverseraient une crise de la masculinité dans les sociétés occidentales hyper féminisées. De quoi cette prétendue « crise » est-elle le symptôme ? Dans une enquête éclairée et nécessaire, Francis Dupuis-Déri discute l’origine et la signification politique de cette rhétorique qui a pour effet de susciter la pitié envers les hommes, de justifier les violences masculines contre les femmes et de discréditer le projet de l’égalité entre les sexes.
« Vivre avec les hommes » : après le procès des viols de Mazan
« Vivre avec les hommes. Réflexions sur le procès Pelicot », de Manon Garcia, 2025, Climats, 232 p., 21 euros.
Au fil des audiences, que la philosophe Manon Garcia a suivies et dont elle tire un livre, l’enjeu du procès s’est déplacé : il ne s’agissait plus seulement de savoir si les accusés seraient jugés coupables mais de s’interroger sur « les rapports entre les hommes et les femmes, sur le mal, sur la violence, sur l’inceste, sur les normes de genre, sur le pouvoir ».
Et aussi :
« Les Orageuses »
, de Marcia Burnier, 2020, 144 p., Cambourakis.
Tarif CCAS : 7,88 euros au lieu de 10,50 euros (frais de ports offerts ou réduits)
Un premier roman qui dépeint un gang de filles décidant un jour de reprendre comme elles peuvent le contrôle de leur vie.
« Joie militante : construire des luttes en prise avec leurs mondes »
, de Carla Bergman et Nick Montgomery, 2021, éditions du commun, 16 euros.
À quoi ressemble la joie dans les milieux de lutte ? Qu’est-ce qui nous rend collectivement et individuellement plus capables, plus puissant-e-s et pourquoi, parfois, les milieux radicaux produisent tout l’inverse et nous vident de tout désir ? C’est à ces questions que Joie militante tente de répondre.
« Dictionnaire amoureux du féminisme »
, de Rokhaya Diallo, 2025, Plon, 608 p., 26 euros.
» Le féminisme ne peut se contenter de corriger quelques injustices en surface, c’est une révolution. » Des grandes figures féministes auxquelles elle rend hommage aux nombreuses notions souvent mal connues, Rokhaya Diallo nous livre son abécédaire personnel et très engagé sur le féminisme.
Revue La Déferlante : la revue des révolutions féministes
Numéro de septembre 2025 : « S’informer en féministes », 21 euros.
Dans un monde où la désinformation autour des questions de genre s’intensifient et où les idées d’extrême droite gagnent du terrain, un journalisme engagé et indépendant est essentiel. Comment les minorités et les féministes peuvent-elles gagner la bataille de l’information ?
Les séries à binger
Querer
Après trente ans de mariage, Miren porte plainte contre son mari pour viols conjugaux répétés. Lorsqu’elle annonce la nouvelle à ses deux fils, le benjamin la croit et la soutient, l’aîné se range avec colère du côté de son père. Série dramatique sous tension entre huis clos intime et processus judiciaire, “Querer” a obtenu le Grand Prix au festival Séries Mania 2025.
« Unbelievable » : duo d’enquêtrices en quête de justice
Alors qu’une jeune femme est accusée d’avoir menti au sujet d’un viol, deux policières enquêtent sur une vague d’agressions similaires. Inspiré d’une histoire vraie.
« Adolescence » : les dessous du masculinisme chez les jeunes 
La vie d’une famille bascule lorsque Jamie Miller, 13 ans, est arrêté pour le meurtre d’une camarade de classe : les accusations portées contre leur fils les obligent à affronter le pire cauchemar de tous les parents.
« La servante écarlate« : dystopie misogyne
Dans une dictature où la stérilité a frappé les femmes, ces dernières sont divisées en trois catégories : les Epouses, qui dominent la maison, les Marthas, qui l’entretiennent, et les Servantes, dont le rôle est la reproduction.
La fabuleuse Madame Maisel : le stand up salvateur
Miriam Maisel a tout ce qu’elle a toujours voulu un mari parfait, deux enfants et un appartement élégant situé dans l’Upper West Side à New York. Sa vie idyllique prend une tournure surprenante lorsqu’elle découvre un talent caché.
« I may destroy you » : les traumas du viol
Après avoir été agressée sexuellement, la vie d’Arabella prend un tournant radical, l’obligeant à réévaluer sa carrière, ses amis et même sa famille.
« Glow » : catche-moi si tu peux
Dans les années 1980, une aspirante actrice qui vit à Los Angeles a trouvé une opportunité inattendue de réussir dans le monde de la lutte, où elle a dû se frayer un chemin à travers des personnalités excentriques.
Les podcasts à dévorer
« La nuit des féminismes »
, sur France Culture
La lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes ne date pas d’hier ! Une nuit à l’écoute de quelques grandes pionnières en la matière… Par Mathilde Wagman.
« Les couilles sur la table »
: les masculinités à la loupe
Qu’est-ce que ça veut dire d’être un homme, en France, au XXIe siècle ? Le premier podcast sur les masculinités, créé par Victoire Tuaillon.
« Le cœur sur la table » : nos amours, nos amitiés, nos emmerdes
Parce que s’aimer est l’une des façons de faire la révolution. Des épisodes documentaires pour réinventer nos relations amoureuses, nos liens avec nos ami·es, notre famille, nos amant·es. Un podcast documentaire de Victoire Tuaillon.
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Tags: Droits des femmes Droits LGBT Librairie des AS Médiathèque Violences
