La 33e édition des Francofolies s’est tenue à La Rochelle du 12 au 16 juillet. En cinq jours, plus de 90 000 spectateurs ont pu profiter de ce rendez-vous. La CCAS était partenaire de l’événement, comme chaque année. Retour sur les temps forts.
Pour cette édition, les Francofolies et la CCAS ont soufflé 28 bougies, symbolisant le long partenariat que les deux organismes ont tissé. Ce festival historique de la chanson française est l’un des événements les plus importants pour la CMCAS de La Rochelle. Cette dernière met tout en œuvre pour offrir à ses bénéficiaires les meilleures conditions pour profiter des festivités.
Rendez-vous convivial
Les arbres du camping le Soleil ont su, comme tous les ans, abriter les agents des IEG venus profiter des Francofolies. L’artiste belgo-congolais Témé Tan était invité cette année. Jeunes et moins jeunes, souvent en famille, les bénéficiaires se sont retrouvés pour cette soirée musicale symbolisant le début du festival. « Bienvenue pour ce grand moment de fête et de rencontre. » Nicolas Cano accueille ses bénéficiaires. Ce dernier le rappelle, les Francofolies sont une aubaine pour découvrir « certains des artistes de demain ». Ibrahim Maalouf ou Camille avaient aussi, par le passé, tourné pour la CCAS. Venu pour l’occasion, Stéphane Teillet, directeur général du festival, témoigne son attachement à la CCAS, « vingt-huit ans de partenariat, ce n’est pas rien ».
C’est enfin au tour de l’artiste de monter sur la discrète scène entourée par les tentes de couleur. Un micro, une loop station et une sorte de petit clavier sont installés. Les spectateurs sont prêts. Ils attendent, impatients de découvrir ce chanteur inconnu pour beaucoup. Témé Tan se présente, affichant un sourire réjoui et franc. Avant les premières notes, il raconte son histoire, sa vie, sa mère, à la manière d’un conteur. Le public est charmé par la musique, très rythmée. On entend rapidement des claps. L’ambiance est intimiste. Un lien, imperceptible et privilégié, s’est noué entre le conteur et son public. Les bénéficiaires ne sont pas au bout de leur surprise. Ils pourront interviewer l’artiste le lendemain matin à la Maison des Francos.
La maison des Francos : nouveau point de rencontre
L’École Dor de La Rochelle s’est métamorphosée en Maison des Francos le temps du festival. À l’abri de la foule et du tumulte des concerts, cet endroit paisible a été aménagé cette année. La petite cour de l’école est un lieu propice à la réflexion. On ne vit plus seulement la musique à La Rochelle. Désormais, on la pense. Tryo, Dick Annegarn ou encore Mathias Malzieu… Le journal « le 1 » propose, chaque jour, un échange mené par Éric Fottorino avec ces grands noms de la musique.
Sous le préau, une petite bibliothèque trône entre les transats aux motifs marins. On y trouve des livres audio. C’est la CMCAS qui l’a installée. Les Activités Sociales se doivent, en toute circonstance, de promouvoir la lecture.
La musique, oui la musique
« De Renaud à Soprano, il y a des artistes pour tous les goûts et toutes les générations », a précisé Stéphane Teillet au camping le Soleil. Il a appelé les bénéficiaires à faire preuve de « citoyenneté » et à profiter de la musique. C’est bien vrai, il y en a pour tous les goûts, mais aussi pour tous les budgets. Nouveauté cette année : une scène gratuite, la guinguette la Belle du Gabut, implantée au centre de La Rochelle. La CCAS est toujours partenaire avec le théâtre Verdière, où les jeunes artistes du Chantier des Francos se produisent. Au programme : la pop déjantée et faussement naïve des Pirouettes ou le rock théâtral et envoûtant de Frànçois & the Atlas Mountains.
Les jeunes ne sont pas non plus en reste. La CMCAS de La Rochelle a organisé un concert Franco Junior pour les enfants des bénéficiaires. Les ados de la colo ont pu de leur côté visiter les coulisses : espace VIP, restaurant des Francos, ils ont même goûté à un court instant de gloire sur la grande scène Jean-Louis Foulquier.
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