Le 25 août dernier, la CMCAS Finistère Morbihan a embarqué ses bénéficiaires à bord du bateau le Kendalc’h pour une journée au Festival de cinéma de Douarnenez, dont la CCAS est partenaire depuis de nombreuses années. Un festival engagé aux côtés de toutes les minorités, où convivialité et militantisme ont toujours été indissociables. Retour sur une journée si particulière.
Photos : Pierre Charriau
Dès l’aube, à l’heure où bleuit l’horizon, les agents du village vacances de Morgat et leurs familles, prennent la mer pour rejoindre Douarnenez.
Sur le Kendalc’h, les skippers sont tous bénévoles, à l’instar de la plupart des membres de l’équipe du festival lui-même. Ils se font un plaisir d’initier leurs petits moussaillons aux rudiments de la navigation.
(de g. à d.) Alice et sa mère Brigitte Prieux (CMCAS Haute-Normandie), Marie Odile Delorme et sa cousine (CMCAS Metz) vont découvrir le festival pour la première fois. Elles y seront accompagnées par un ban de cinéphiles inattendu…
Diane Levesque (ancienne vice-présidente de la commission culture de la CMCAS, en haut à d. ), accueille chaleureusement les bénéficiaires à leur arrivée, accompagnée par Arnaud Derit (au centre), secrétaire général de la CMCAS et Sylvie Jollivet, Assistante Séjour Activité du territoire Haute-Bretagne. Elle présente la 43e édition du festival dont la thématique “Peuples et luttes en Grèce” illustre une fois encore sa vocation : celle de mettre en lumière les minorités.
Malgré le soleil éclatant, les salles obscures font carton plein. On y projette ici le film “143 rue du désert”, d’Hassen Ferhani, soutenu par la CCAS et projeté par l’Acid (Association pour le cinéma indépendant et sa diffusion) au dernier festival de Cannes. Sorte de road movie contemplatif, le film dresse le portrait d’une femme qui forge son destin seule au milieu des hommes qui traversent le désert saharien.
Le pot offert après la projection du film est l’occasion de vifs débats. Pour Amélie Prieux “ce n’est pas un film qui se donne d’emblée”, tandis que Marie-Odile Delorme s’enthousiasme : “c’est un film formidable, politique, qui trace le destin d’une femme pleinement indépendante”. Il est aussi l’occasion de découvrir le stand des Activités Sociales, qui côtoient des associations comme SOS MEDITERRANEE, et une exposition sur les militants grecs qui défendent les migrants.
La place centrale accueille les bénéficiaires pour une pause repas bien méritée. Ce point névralgique du festival tient lieu à la fois de restaurant, de bar, de billetterie, d’agora où s’organisent des débats et des concerts qui prolongent jusqu’à une heure avancée de la nuit le plaisir d’être ensemble.
Après une journée riche de partages et de fous rires, les bénéficiaires regagnent leur port d’attache qu’est le village vacances de Morgat, nimbés par les rayons du soleil déclinant.
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