Trois agents témoignent de leurs pratiques numériques quotidiennes.
Mauricette Petit. ©Elise Rebiffé/CCAS
Mauricette Petit, 76 ans, retraitée, CMCAS Clermont-Le Puy : « Je suis très attachée au catalogue vacances »
« J’ai commencé à utiliser un ordinateur au début des années 1980. Aujourd’hui je suis retraitée et sans être une passionnée, j’ai besoin d’un ordinateur, d’une tablette et d’un téléphone portable. Mon premier réflexe le matin : lire mes mails et y répondre, au calme, ce qui me prend environ une heure. Depuis cette année, je reçois régulièrement les newsletters de ma CMCAS. Elles contiennent pas mal d’informations, c’est vrai. Mais j’ai plus de familiarité avec la presse papier : j’aime toucher le journal, l’emporter avec moi pour pouvoir le lire tranquillement, l’éplucher en quelque sorte. Imprimer tout ce que je reçois par mail, ce serait trop long.
Pareil pour le catalogue vacances : j’y suis très attachée. Je trouve que l’espace Vacances ccas.fr n’est pas très convivial et même un peu compliqué. Je remplis mon formulaire d’inscription et je le porte à ma CMCAS. Je continuerai à faire cela. Pour suivre mes petits-enfants, j’ai ouvert un compte Facebook, mais j’ai été vite échaudée par l’absence de confidentialité. Il est rare que je fasse des commentaires. Je préfère LinkedIn pour rester en contact avec d’anciens collègues et aussi Messenger et WhatsApp pour communiquer sans frais. Même si je pense qu’il n’y a rien de mieux qu’être en lien physiquement, je « skype » aussi beaucoup. Avec ma famille en France, avec les collègues du Secours populaire français à Madagascar, avec des amis à l’étranger, etc. Se voir, même virtuellement, c’est essentiel pour mieux ressentir. »
Nadège Kerlau, 45 ans, agent appui technique GRDF à Rouen, CMCAS Haute-Normandie : « Il y a beaucoup de médias mais chacun pioche ce qui lui convient »
« Avec deux téléphones (un professionnel et un personnel), plus un ordinateur portable à la maison, je suis assez connectée. Plus souvent via mon smartphone pour des navigations, des achats en ligne, aller sur les réseaux sociaux, etc. Le bon côté, c’est la facilité d’accès et l’instantanéité. Aspect négatif : on devient un peu accro à cet outil. Il ne me quitte plus. Côté réseaux sociaux, je trouve Facebook efficace. Il a beaucoup été utilisé pour relayer les infos pendant la lutte pour l’avenir des Activités Sociales et c’est particulièrement important pour les jeunes.
Côté vacances, je trouve le portail de la CCAS plutôt facile d’usage. Je m’informe de temps en temps sur le site du Journal des Activités Sociales avec une préférence pour la rubrique Histoire. Il arrive aussi qu’un·e collègue me signale un article. J’apprécie les modules vidéo, surtout les portraits. C’est vrai qu’il y a beaucoup de médias, que nous sommes très sollicités, mais je pense que chacun pioche dans ce qui lui convient. La CMCAS Haute-Normandie possède une page Facebook et c’est un bon moyen pour diffuser des messages courts : en ce moment, l’accent est mis sur l’importance de voter aux prochaines élections de CMCAS. Pour moi, c’est un message fondamental, car mes Activités Sociales j’y tiens. Et c’est notre action qui les fait tenir. »
Alexandre Visse, 27 ans, technicien GRDF à Rennes, CMCAS Haute-Bretagne : « Les réseaux sociaux permettent d’avoir des réponses rapides aux questions »
« Portable, ordinateur et tablette me servent dans mon travail. Pour mon usage personnel, j’utilise le portable. Inscrit sur Facebook et Instagram, je déroule mon fil d’actu quotidienne, soit environ 150 pages, entre 30 et 45 minutes par jour. Ce sont celles d’amis le plus souvent, mais aussi des comptes en lien avec le sport, le travail, les Activités Sociales comme « Techniciens des IEG », « Le coin des gaziers », « Festival d’Énergies ». Pourquoi ces comptes ? Simplement parce que lorsqu’on a un souci professionnel, c’est intéressant de voir si pour les autres, c’est pareil.
Quand on part en vacances, on se renseigne de la même façon : la restauration est-elle bonne ? L’environnement agréable ? Peut-on pratiquer tel sport ? Pendant les vacances, nous nous suivons mutuellement sur nos pages. Ces réseaux nous permettent de nous informer et de communiquer encore plus. La plupart de mes amis y sont, à part quelques-uns, mais ce n’est pas un problème. Cela nous permet aussi de poser des questions relatives à nos droits. C’est comme cela que j’ai appris que l’on avait droit à des prêts employeurs, par exemple. C’est intéressant d’avoir un lieu pour poser des questions et d’avoir des réponses presque immédiatement. Mais là encore, il faut faire le tri, car certains répondent sans savoir. Et c’est vrai qu’il peut aussi y avoir des commentaires pas superfins. Un peu comme dans la vie, non ? »
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