Maltraitances : comment signaler des violences familiales

Maltraitances : comment signaler des violences familiales | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 91302 Violences familiales

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Victime ou témoin de violences familiales : des numéros gratuits sont disponibles, dont certains accessibles 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. S’il est déconseillé de sortir, il n’est pas interdit de fuir un parent ou un conjoint violent, qui peut être dangereux pour vous ou vos enfants. Si vous pensez qu’un·e proche est victime de violences, si vous avez besoin d’écoute, de soutien et d’informations, n’hésitez pas non plus.

Alors que le confinement se prolonge pour faire face à une crise sanitaire sans précédent, plus de 50 000 enfants et adolescent·es sont chaque jour victimes de violences physiques, sexuelles et psychologiques, enfermés à huis clos avec leurs bourreaux.

Face à l’urgence de la situation, Unicef France et le collectif #NousToutes ont lancé mercredi 8 avril une campagne d’information et de sensibilisation, #Entendons leurs cris, qui s’adresse directement aux enfants et adolescent·es victimes ou témoins de violences, leur rappelle leurs droits et les encourage à se signaler auprès du 119 et/ou auprès de tout autre personne qui pourra les aider.

Le message est clair :

Vous êtes un enfant, un adolescent et vous pensez être victime de violences ? Vous êtes un mineur inquiet pour l’un·e de vos camarades ? Vous êtes un parent en difficulté avec ses enfants ? Vous êtes un adulte préoccupé par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être ?

Appelez le 119 ou contactez les écoutant·es sur www.allo119.gouv.fr

Le 119 est un numéro gratuit, accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, qui n’apparaît sur aucun relevé téléphonique. 

 

En danger, mais besoin de discrétion ?

Envoyez un sms au 114, pour signaler des violences familiales et déclencher une intervention. Numéro d’alerte par sms initialement dédié aux personnes sourdes et malentendantes, le 114 est destiné à signaler des violences lorsqu’on ne peut pas sortir de chez soi ni faire de bruit. Le 114 est accessible 24 heures sur 24, et permet d’alerter discrètement les services compétents (pompiers, samu, police, gendarmerie).

Signaler ou éloigner un conjoint violent

Le 3919, numéro national d’écoute sur les violences psychologiques, physiques ou sexuelles faites aux femmes, reste opérationnel pendant le confinement. Les écoutantes peuvent vous conseiller, alerter les services d’urgence et orienter les victimes ou leurs proches vers des structures spécifiques, et vous communiquer les coordonnées des associations proches de chez vous pendant la période de confinement.

Géré par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), partenaire des Activités Sociales de l’énergie, le 3919 Violences Femmes Info est un service national d’écoute, d’information et d’orientation pour toutes les violences.

L’appel au 3919 est anonyme et gratuit, disponible du lundi au samedi de 9 à 19 heures. L’appel vers ce numéro n’apparaît pas sur les factures téléphoniques.


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Malgré le confinement, il est possible de demander une ordonnance de protection. Elle est signée par un·e juge aux affaires familiales et permet notamment d’éloigner le conjoint violent en lui imposant de se confiner ailleurs.

Cette ordonnance peut être obtenue sans avoir déposé plainte. Elle peut être demandée sur le site Internet du gouvernement via un formulaire ou par l’intermédiaire d’une association d’aide aux victimes de violences.

Un numéro pour les auteur·es de violences

Enfin, un numéro national dédié à l’écoute des auteur·es de violences vient d’être lancé.

Le 08 019 019 11 a pour objectif de permettre à des personnes au bord de la violence, ou déjà dedans, de trouver une écoute et d’éviter de passer à l’acte. Cette ligne, financée par la Délégation aux droits des femmes et gérée par la Fédération nationale des associations et des centres de prise en charge d’auteurs de violences conjugales et familiales (Fnacav), est ouverte du lundi au dimanche de 9 heures à 19 heures.

Pendant la période de confinement, 22 intervenant·es, psychologues ou spécialistes de la prise en charge des auteurs de violences, vont se succéder pour proposer une écoute et mettre en lien les appelants avec l’une des 36 structures adhérentes de la Fnacav.

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1 Commentaire
  1. Georges Duch 4 ans Il y a

    Il faut communiquer sur le fait suivant : il n’y a pas, chez les adultes, que les femmes qui sont victimes de violences conjugales ; les hommes aussi le sont.
    Cette violence est à la fois psychologique et physique et à aussi de néfastes répercussions chez les enfants.
    Alors je souhaite que vous communiquiez sur ces violences faites aux hommes et aux dommages subis par les enfants.
    Merci

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