Mondiaux de para-athlétisme. Guislaine Westelynck (FFH) : « Notre savoir-faire est reconnu ! »

Guislaine Westenlynck, présidente de la Fédération française handisport, ici aux Jeux nationaux de l’avenir en 2019.

Guislaine Westenlynck, présidente de la Fédération française handisport, ici aux Jeux nationaux de l’avenir en 2019. ©Éric Raz/CCAS

À un an des Jeux paralympiques, les prochains Mondiaux de para-athlétisme, organisés du 8 au 17 juillet au stade Charléty, à Paris, promettent leur lot de performances et d’émotions. Pour Guislaine Westelynck, présidente de la Fédération française handisport et du comité d’organisation de Paris’23, le compte à rebours est lancé.

Que représente pour la Fédération française handisport (FHH) l’organisation des prochains Mondiaux de para-athlétisme et qu’en attendez-vous ?

Guislaine Westelynck Après Villeneuve-d’Ascq en 2002 et Lyon en 2013, c’est la troisième fois que la France organise cette compétition. Paris’23 représente une fantastique aventure, doublée d’un défi extraordinaire. C’est le deuxième événement sportif le plus important après les Jeux paralympiques et il va nous permettre de démontrer toute l’étendue de notre expertise en matière d’organisation de manifestations sportives, comme nous donnent aussi l’occasion de le faire la Coupe du monde de rugby, les Mondiaux de tennis de table ou encore les World Series en natation. Notre savoir-faire est reconnu, reste à le faire savoir !

Notre ambition ne se limite pas aux seuls exploits sportifs de nos athlètes tricolores. Ayant la chance d’évoluer « à domicile », ils seront, certes, placés dans les meilleures conditions pour performer, réaliser les minima qualificatifs pour les Jeux paralympiques et se rassurer un an avant ce rendez-vous. Je suis sûre qu’ils seront à la hauteur de l’événement. Mais nous souhaitons tout autant que ces championnats du monde soient un moment de plaisir et de partage pour tous, en contribuant à une meilleure acculturation au handisport.

À un an des Jeux paralympiques, en quoi Paris’23 peut-il servir de répétition générale ?

Ce n’est pas le but de ces Mondiaux de para-athlétisme de servir de « test event » officiel des Jeux, même si le comité d’organisation de Paris 2024 est naturellement très intéressé par leur réussite. Ils donneront simplement un avant-goût aux bénévoles, aux officiels et au public, qui, je l’espère, viendra nombreux soutenir et encourager les 2 000 athlètes présents à Charléty. Sans compter leur staff… Accueillir autant de monde dans la ville qui accueillera les Jeux l’an prochain constitue un véritable challenge auquel nous nous préparons depuis deux ans.

« La fête n’en sera que plus belle grâce aux bénévoles, qui se sont portés volontaires et participeront activement à son succès. Sans eux, rien n’est possible. »

Justement, sur quoi repose la réussite d’un tel événement ?

Sur le professionnalisme de nos personnels, sur l’engagement des 2 500 bénévoles mobilisés et sur une forte médiatisation de l’événement. À la « fédé », 40 personnes travaillent ainsi d’arrache-pied depuis des mois. Nous nous sommes entourés des meilleurs, notamment au niveau de la Direction « événements & marketing », composée d’une équipe solide de spécialistes. Nos différents partenaires, comme la Fédération française d’athlétisme, la Ville de Paris et le Comité paralympique et sportif français, sont également à nos côtés pour nous accompagner.

Nous avons tous les pieds dans les starting-blocks et sommes impatients que la fête commence ! Elle n’en sera que plus belle grâce aux bénévoles, qui se sont portés volontaires et participeront activement à son succès. Sans eux, rien n’est possible. Sans les médias, non plus…

Je me réjouis particulièrement de l’accord que nous avons signé avec « L’Équipe », groupe de presse privé venu nous démarcher pour assurer la couverture médiatique de Paris’23, à côté du partenariat historique que nous avons déjà avec France Télévisions. C’est la preuve de notre professionnalisme en termes d’organisation sportive et le signe que le handisport, longtemps sous-médiatisé, a gagné toute sa place dans le paysage médiatico-sportif français.

Vous avez souhaité organiser des Mondiaux de para-athlétisme « engagés ». Sur quoi cet engagement repose-t-il ?

Sur un certain nombre de valeurs que nous partageons d’ailleurs avec la CCAS, partenaire de la Fédération française handisport depuis quinze ans. Comme celle de savoir s’adresser à une personne « singulière », par exemple… La solidarité fait évidemment partie des valeurs communes que nous défendons et je suis ravie de voir que le lien entre nos deux institutions perdure, année après année. Notre partenariat avec les Activités Sociales ne s’essouffle pas, faisant toujours preuve d’imagination et d’innovation.



J’en profite d’ailleurs pour inviter tous les agents des IEG, actifs ou inactifs, à venir garnir les gradins du stade Charléty entre le 8 et le 17 juillet prochain. À petit prix, car notre engagement durant la compétition se traduit aussi au niveau du tarif des billets. La gratuité n’ayant pas de valeur, l’entrée au stade sera payante, mais accessible à tous : 5 euros la journée seulement, avec la mise en place d’une billetterie solidaire en direction de toutes les personnes pour qui l’aspect financier est un frein à l’accès aux loisirs.

Enfin, nous avons voulu des championnats à la fois éco-responsables et propices aux échanges et à la rencontre, à travers les nombreuses animations qui seront proposées en marge de l’événement, tournées vers l’emploi des personnes en situation de handicap et l’environnement.

Un dernier vœu à formuler à l’approche de l’événement ?

Que chacun, athlète, officiel, jury, bénévole, spectateur, prenne le plus de plaisir possible pendant ces dix jours de compétition. Que chacun se prenne au jeu et s’aperçoive de la beauté du sport. J’aimerais que ces Mondiaux gomment l’image de compassion, voire misérabiliste, qui entoure encore le handicap. Que le public voie davantage l’athlète et sa performance que la personne en situation de handicap. Qu’il la considère enfin comme une personne à part entière, et pas entièrement à part.


La billetterie CCAS : les mondiaux pour 5 euros

Bannière des Championnats du monde de para-athlétisme, Paris, 2023

©Championnats du monde de para athlétisme – PARIS’23

Grâce au partenariat des Activités Sociales avec la Fédération française handisport, vivez les Championnats du monde de para-athlétisme du 8 au 17 juillet 2023 à petit prix.

Tarif : 5 euros, au lieu de 19,99 euros (tarif plein), sur la billetterie des Activités Sociales. Les places vous seront envoyées par e-mail (e-mail renseigné dans votre espace Activ) à l’approche de l’événement.

Rendez-vous du 8 au 17 juillet au stade Charléty, 99 Boulevard Kellermann, 75013 Paris.

Voir sur la billetterie

(La connexion sur ccas.fr, avec NIA et mot de passe, est requise pour accéder au site)

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