Accros aux « microvacances », inconditionnel.les de la plage ou heureux casaniers ? On a recueilli vos témoignages et vos visions des vacances de juillet et août, avec ou sans la CCAS.
« J’aime voyager ‘intelligemment’ en voyage solidaire ou alternatif »
Maïté Soltysiak, 25 ans, référente d’équipe agence intervention gaz, GRDF, CMCAS Haute-Normandie
©Charles Crié/CCAS
« Je ne prends jamais mes vacances en été. Je n’apprécie pas vraiment l’affluence sur les plages. Par ailleurs, en tant que célibataire, je pense qu’il faut laisser la place aux familles avec des enfants. Cela tombe bien, car souvent les vacances qui m’intéressent se déroulent hors saison. J’aime partir à l’étranger, mais surtout voyager « intelligemment » en voyage solidaire ou alternatif.
Cela permet d’être proche de ceux qui ont économiquement besoin du tourisme, d’aider comme on peut en étant sur place.
Je prends quinze jours de congés au printemps, quinze jours à l’automne et peut-être cette année une semaine de ski ou un séjour Bien-être aux Sables-d’Olonne avec des collègues. J’aime profiter des vacances et c’est l’un de nos avantages : nous avons de beaux centres. L’été, je reste à Rouen, mais je me rends presque tous les week-ends (en dehors de mes astreintes) à des festivals des environs pour lesquels on a souvent des tarifs préférentiels : True Normand, Fête du bruit, Vieilles Charrues, férias de Bayonne, etc. Être dehors, rencontrer des gens, découvrir des artistes : ce sont mes microvacances. »
« Les plages du Midi en juillet-août, ça ne nous dit rien du tout. »
Jean-Pierre et Jacquie Pique, 70 et 71 ans, retraité.es, CMCAS Haute-Normandie
Jean-Pierre et Jacquie voyagent beaucoup avec la CCAS. Sur ce meuble, sont regroupés quelques souvenirs de leurs voyages à l’étranger.
« Nous aimons les gens, pas la foule, ni les embouteillages… Les plages du Midi en juillet-août, ça ne nous dit rien du tout. En activité, nous partions soit en montagne soit sur la côte atlantique. Avec nos centres CCAS, on avait l’embarras du choix. Depuis la retraite, nous passons l’été chez nous à Eslettes, au nord-est de Rouen, où nous accueillons nos six petits-enfants à tour de rôle. Fin août début septembre, nous partons soit à Dives-sur-Mer soit aux Mathes, là encore avec un ou deux petits-enfants.
En fin de saison, nous sommes à peu près sûrs d’être affectés et pour un coût jusqu’ici très avantageux.
Nous aimons retrouver des lieux que nous connaissons. Il y a peut-être un peu moins d’animation à cette période, mais les propositions d’activités restent intéressantes. Même si je suis normand, je suis loin de connaître tout le patrimoine local. L’an passé, nous en avons profité pour visiter le musée de Bayeux et le Mémorial de Caen. Nous apprécions ce type de vacances en gîte. Plus jeune, j’aimais plus encore l’ambiance des villages de toiles. On se rencontrait facilement entre voisins et on se retrouvait au moins une fois par jour autour d’un jeu ou d’un apéritif… »
« Même si je travaille, je profiterai des petits coins du littoral le week-end. »
Maxime Fiore, 21 ans, chargé de projet raccordement client Enedis Marseille, CMCAS Marseille
Portrait de Maxime Fiore – 21 ans – chargé de projet raccordement client ENEDIS à Marseille – CMCAS Marseille. Il témoigne, dans le JAS 382 (parution mars-avril 2018), dans le dossier intitulé « La fin des grandes vacances ». Maxime part en vacances en juin ou en septembre. Il utilise l’offre Bons plans de la CCAS. ©Eric Raz/CCAS
« L’année passée, j’ai pris une semaine pour aider mon père à faire des travaux dans sa maison. Cette année, pour mes premiers congés de salarié, je vais poser quinze jours à la mi-juin et grâce à mon joker, j’espère pouvoir partir à Borgo (Corse). Ensuite, je passe l’été à Marseille mais, même si je travaille, je sais déjà que je profiterai des petits coins sympas du littoral le week-end.
Je choisis de partir hors période scolaire pour deux raisons : d’abord il me semble qu’il faut laisser la priorité à ceux qui ont des enfants, ensuite parce que j’aime la tranquillité.
J’imagine qu’en dehors des vacances scolaires les lieux de tourisme sont plus calmes. Pour moi, les vacances doivent permettre la rupture avec le travail, et surtout le téléphone. Bien sûr je serai tenu d’écouter mes messages vocaux régulièrement, mais je ne répondrai qu’en cas de problème important. Pour moi les vacances, c’est aussi la découverte d’une région, le repos et l’inhabituel, comme dîner au restaurant. »
« Nous ne partons pas cet été, mais nous prenons trois semaines de congés »
Nicolas Bardel, 32 ans, technicien réseau à Béthune, CMCAS Nord Pas-de-Calais
« Nous ne partons pas cet été, hormis quelques petits week-ends en famille, mais nous prenons trois semaines de congés. Au programme, découvrir notre région : des musées comme le Centre historique minier ou le musée de la Seconde Guerre mondiale La Coupole et aussi des balades à pied ou en vélo… Nos enfants, 3 et 6 ans, partiront quelques jours en centre de loisirs avec la mairie. Plus tard, bien sûr, ils iront en colos. Ma femme se lance dans l’auto-entrepreneuriat, nous allons en profiter pour étudier les démarches tranquillement.
Passer ses vacances chez soi, c’est prendre le temps de bricoler, de s’occuper de son jardin. Et surtout de se détendre, de suivre son envie, en fonction du temps qu’il fait.
J’aime bien pouvoir décider de l’endroit où je vais, raison pour laquelle je ne fais pas de demande d’affectation avec la CCAS, ce système des trois choix ne me plaît pas. De toute façon, nous n’aimons pas du tout l’affluence. L’été dernier, nous avons loué un gîte dans les Vosges via Internet. Des vacances de rêve, au calme, au milieu de la forêt (avec accès à une piscine quasi privée). C’est notre conception des vacances, chacun a la sienne, mais c’est vrai que du coup nous ne profitons pas des avantages vacances des Activités Sociales. »
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