De l’excédent… au déficit !

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Avec 68 millions d’euros amputés sur la dotation du 1 % sur les trois dernières années, c’est peu dire que les actes de gestion des Activités Sociales de l’énergie subissent de lourdes contraintes.

Ces baisses cumulées de la dotation du 1 % menacent non seulement la nature solidaire de leur déploiement et de leur capacité d’inventivité pour répondre aux besoins des bénéficiaires, mais leur existence même. « L’époque de prévision de cashflow à trente ans est largement révolue », déclarait Michaël Fieschi (lire Le Journal n° 372).

DE BONS RÉSULTATS DE GESTION
C’est sur cette étroite ligne de crête que la CCAS a dû trouver de nouveaux leviers et outils de pilotage. À l’évidence, ils ont porté leurs fruits. En 2015, pour la troisième année consécutive, l’organisme dégage un excédent d’exploitation de 5,5 millions d’euros. Le résultat d’exploitation est obtenu par le calcul de la différence entre les charges et les produits liés à la réalisation des missions de l’organisme (vacances, restauration méridienne, assurance, culture, action sanitaire et sociale, solidarité internationale) et de l’ensemble des charges administratives de la CCAS. Pour rappel, cet excédent était de 6,9 millions d’euros en 2013 et de 10 millions en 2014. Des résultats atteints grâce à la mutualisation de nos centres de vacances avec les partenaires du tourisme social, et aux efforts conjugués de l’ensemble des élus et salariés des Activités Sociales de l’énergie.
Reste que ces bons résultats de gestion sont à chaque fois remis en cause par les baisses drastiques de la dotation du 1 %. Ainsi, pour 2015, ils sont encore menacés par une baisse annoncée de la dotation de 14 millions d’euros, transformant l’excédent de 5,5 millions d’euros en 8,5 millions de déficit !
Cette situation ubuesque, qui nourrit à bon compte moult commentaires sur les soi-disant dérives de gestion des Activités Sociales, ne manquera d’être au centre des discussions.

RÈGLE DE TROIS
Sur proposition de la CGT, seule organisation syndicale à en avoir formulé une, les membres du groupe de travail auront à se prononcer sur l’idée d’asseoir le financement des Activités Sociales sur une base de trois tiers : le premier calculé sur la production et le stockage d’énergie, le second sur les réseaux de distribution et de transport et le troisième sur la consommation d’électricité et de gaz en France. L’ensemble des entreprises de l’énergie seraient ainsi mises à contribution.
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