Réunion de branche sous tension

Réunion de branche sous tension | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 16412 Convoyage CCAS colo 9 11 ans depuis Charleville Mezieres a Mouthe Fevrier 2017

En 2016, près de 22 000 enfants âgés de 6 à 14 ans ont été accompagnés par des agent.es bénévoles jusqu’à leur colo. ©Eric Raz/CCAS

Salaires et moyens bénévoles dédiés aux CMCAS étaient à l’ordre du jour de la réunion de la commission paritaire de branche des IEG du 30 novembre.

La réunion de la commission paritaire de branche (CPB) des Industries électriques et gazières du 30 novembre promettait d’être tendue. Au programme : l’état du salaire national de base pour 2018 et la suite des négociations autour des moyens bénévoles alloués aux CMCAS. Au petit matin, à l’appel de la FNME-CGT, de nombreux postes de distribution électrique à travers la France étaient sous « contrôle » des salariés.

Lire aussi : Commission paritaire de branche, comment ça marche ?

0,2 % d’augmentation

Dès l’ouverture de la réunion, les directions d’entreprise ont renouvelé leur proposition d’une augmentation du salaire national de base de 0,2 % pour l’an prochain. Après le gel pur et simple en 2017 – dénoncé par les cinq fédérations syndicales –, cette proposition à 0,2 % ne passe pas. Elle va, notamment, sévèrement toucher les inactifs prochainement affectés par la hausse de la CSG.

Combien d’heures pour les moyens bénévoles ?

L’autre point de la réunion portait sur les moyens bénévoles. Si, selon la FNME-CGT, des avancées ont été obtenues sur les loyers des CMCAS et des SLVie, les discussions bloquent encore sur la dotation d’heures nécessaires à l’exercice du mandat des administrateurs et la possibilité pour les agents de participer activement à la bonne marche des activités, comme l’accueil et le convoyage des jeunes en colos.

Les négociations se poursuivent

Selon l’organisation syndicale majoritaire, l’interfédérale a porté, en réunion, la proposition d’un moratoire de deux ans avant de statuer sur la dotation d’heures, afin d’établir, de concert avec les employeurs, un constat partagé des besoins réels.

Concernant le salaire national de base, « même si pour l’instant les employeurs restent bloqués sur une augmentation insuffisante de 0,2 %, affirme la CGT, l’action permet à ce jour des compensations sur le pouvoir d’achat par des mesures de grille qui n’étaient pas annoncées à l’ouverture de la CPB et qui seront finalisées lors d’une nouvelle CPB. Nous devons maintenir la pression, seul moyen d’obtenir des résultats positifs sur la proposition CGT de 2,8 % pour les salaires et les pensions ».

Une nouvelle réunion de la CPB est prévue lundi 4 décembre et une nouvelle journée d’action jeudi 7 décembre.

Les droits familiaux en débat

Par ailleurs, concernant l’accord sur les droits familiaux, dont le délai de signature expirait ce 30 novembre, les employeurs ont donné suite à une demande de la CFE-CGC et de la CGT, sollicitant un nouveau délai de 15 jours. La date de report est fixée au 14 décembre prochain, selon la FNEM-FO, qui réaffirme pour sa part son « refus d’apposer sa signature » sur ce texte.

 

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