Cherbourg : le livre jeunesse à l’honneur avec la CMCAS Basse-Normandie

Cherbourg : le livre jeunesse à l’honneur avec la CMCAS Basse-Normandie | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 119597 Festival Livre Jeunesse Cherbourg

Lilou, Charline et Bamboo, jeunes bénéficiaires de la CMCAS Basse-Normandie, au Festival du livre de jeunesse et de bande dessinée de Cherbourg, qui s’est tenu du 19 au 22 mai 2022. ©Sophie Chyrek/CCAS

Lors de la 35e édition du Festival du livre de jeunesse et de bande dessinée de Cherbourg (du 19 au 22 mai), la CMCAS Basse-Normandie a accueilli ses bénéficiaires petits et grands en leur offrant… des livres. Le samedi, une « journée sans parents », pleine de surprises, était dédiée aux 6-12 ans.

Trois jours de foisonnement, d’yeux pétillants de curiosité, de rencontres, de vie culturelle : le Festival du livre de jeunesse et de bande dessinée de Cherbourg a marqué son retour, du 19 au 22 mai. « Après deux années d’interruption forcée, nous avons enfin l’occasion de nous retrouver dans ce bel endroit, qui permet d’héberger les auteurs sur place dans la convivialité », s’enthousiasmait Geoffroy Gombert. Comme tous ceux qui s’affairaient sur le stand de la CMCAS, le correspondant de la SLVie Nord-Cotentin et vice-président délégué de la CMCAS Basse-Normandie n’a pas ménagé son temps pour accueillir les bénéficiaires.

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Pause déjeuner pour les vingt-deux enfants participant à la « journée sans parents » organisée par la CMCAS Basse-Normandie au Festival du livre de jeunesse et de bande dessinée de Cherbourg. ©Sophie Chyrek/CCAS

Investissant, pour la première année, l’ancien hôpital militaire, classé monument historique et devenu tiers-lieu, le festival avait invité la librairie Les Schistes bleus, installée à Cherbourg depuis vingt ans, et la Librairie Ryst, présente depuis la première édition. Chacune sous son chapiteau a saisi l’occasion pour mettre en valeur de beaux ouvrages, parmi lesquels des livres pop-up, des classiques dessinés ou encore une sélection en anglais… preuve que les maisons d’édition jeunesse locales explorent toute sortes de créations contemporaines. Dehors, sous les palmiers, une vingtaine d’auteurs présents se sont prêtés joyeusement au jeu de la dédicace.

Très investie dans l’accès à la culture et aux livres, la CMCAS Basse-Normandie, partenaire du festival depuis sa création en 1987, avait organisé en amont un concours de dessin (ouvert aux jeunes bénéficiaires jusqu’à 18 ans) sur le thème du festival : « Demain le monde ». Une trentaine d’œuvres primées étaient exposées sur son stand.

Une journée détente

La traditionnelle « journée sans parents » a commencé à 10 heures, rassemblant cette année 22 enfants âgés de 6 à 12 ans. Et tous les parents étaient invités à passer récupérer sur le stand l’ouvrage qu’ils avaient choisi parmi la sélection CCAS-CMCAS. L’occasion pour les élus et les professionnels présents de rencontrer une population de jeunes actifs et leurs enfants. La présidente de la CMCAS, Catherine Melet, s’est réjouie à l’issue du week-end d’avoir croisé « quelque 150 familles ».

 

Le stand de la CMCAS Basse-Normandie, garni des livres offerts par la CMCAS à ses bénéficiaires. ©Sophie Chyrek et Florence Rihouet/CCAS

« Je participe chaque année à titre personnel et professionnel », témoignait Fanny Silvem, maman de Bertille, 8 ans. Pendant les semaines qui précèdent le festival, cette enseignante à Cherbourg, femme d’agent, « travaille avec [ses] écoliers sur les œuvres d’auteurs présents sur le festival. Une façon de les intéresser en amont et de susciter [chez eux l’] envie de les rencontrer. »

Une autre pile de livres était à disposition en libre-service sur le stand de la CMCAS. « Une bonne idée, reconnaissait Guillaume Ribet, automaticien au CNPE de Flamanville 1-2. Il y a bien sûr des livres que l’on garde, car on a envie de les relire tous les ans. Et il y a les autres, ceux qui peuvent circuler. Cela permet d’échanger. »

À g., Guillaume Ribet, automaticien au CNPE de Flamanville 1-2, avec sa fille Iris, qui à dix-neuf mois aime déjà les livres, constatent ses parents. À dr. : le festival a pris ses quartiers dans les jardins intérieurs de l’espace René Lebas. ©Sophie Chyrek et Florence Rihouet/CCAS

Parce qu’il aime la littérature jeunesse, les belles illustrations et surtout la BD, le jeune agent est venu avec sa compagne Émilie et sa fille de 19 mois, Iris. « Ce festival nous intéresse de toute façon. Iris aime déjà les livres. Quand on présente des livres aux tout-petits, ils aiment », assurait Émilie. « En faisant travailler « la mémoire, l’imagination, la curiosité et la dextérité, lire contribue à l’éveil », a souligné Guillaume.

Donner le goût de lire

Toute la journée, accompagnés d’élus et de bénévoles de la CMCAS et de deux jeunes aspirants au Bafa, les enfants sont allés à la rencontre des auteurs, mais aussi tester des ateliers créatifs, voir un spectacle, découvrir les expositions (sur le pop-art ou la BD), écouter des contes, assister à un concert, etc.

Certains auteurs ont offert aux jeunes lecteurs des dédicaces ultra-personnalisées, comme Tony Durand, illustrateur cherbourgeois, qui participait à un atelier-rencontre au cours duquel il a présenté son ouvrage (en haut à droite). ©Sophie Chyrek et Florence Rihouet/CCAS

Avouant lire surtout des mangas et des BD comme « Fuze et Didier », Charles, 9 ans, venu lui aussi de Flamanville, a participé à la rencontre-dédicace de Tony Durand. Pendant une heure, l’illustrateur cherbourgeois a évoqué la genèse de son ouvrage « Qui suis-je ? », questionnant sa jeune audience autant qu’elle le sollicitait. « Je voulais travailler sur l’identité », a-t-il répondu aux enfants demandant pourquoi il avait utilisé l’empreinte digitale pour les visages de ses personnages. L’histoire, qui commence par une citation de Lavoisier : ‘Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme’, est celle d’un petit personnage qui se pose des questions sur ce qu’il est, ce qu’il va devenir », a poursuivi Tony Durand.

De Flamanville également, Lilou, 12 ans, lit surtout des BD. Mais elle a aussi beaucoup aimé « Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler ». Elle venait pour la deuxième fois au festival « pour être avec les autres, s’amuser, découvrir des activités ». « Ça donne envie de lire », a-t-elle répondu. Ce qui lui plaît dans la lecture ? « C’est du bon temps et du temps pour soi. »

 

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