La caution, gage de tranquillité

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Historiquement, à son départ, chaque bénéficiaire faisait le ménage et s’assurait de laisser un hébergement impeccable. Un système qui fonctionne uniquement si tout le monde joue le jeu…

Cet été, certains bénéficiaires ont eu la surprise de découvrir de nouvelles règles dans les centres de vacances de la CCAS . Ces derniers demandent une caution lors de la remise des clés ou au moment de l’installation dans un bungalow. Un état des lieux contradictoire est également effectué à l’entrée et à la sortie. Même chose du côté des centres passés sous délégation Campéole. Il faut désormais verser un dépôt de garantie de 300 euros (250 euros en cas de dégradation du logement + 50 euros de frais de ménage) avant de prendre possession des lieux.

Si la CCAS a adopté ce dispositif, c’est d’abord pour répondre aux souhaits de nombreux électriciens et gaziers. En effet, lors de rencontres de bénéficiaires sur les centres de vacances, cette question revenait en boucle : « Pourquoi ne pas demander une caution afin de garantir la propreté des logements ? » La commission vacances familles a débattu de cette question, puis proposé une expérimentation, mise en place dans plusieurs centres, dont Saint-Cyprien et le Cap d’Agde, pendant l’été 2015. Ce test, très concluant, a amené le conseil d’administration de la CCAS à généraliser ce dispositif à la quasi-totalité de ses centres : la caution rassure à la fois les bénéficiaires entrants et sortants. Bref, elle fait l’unanimité. Ceux qui regrettent avec amertume l’ancien système n’ont pas d’inquiétudes à avoir. En définissant un montant unique peu élevé, voire symbolique (150 euros pour tout type d’hébergement, gîte, bungalow, maison familiale ou village de toile), la CCAS vise à faire perdurer cet état d’esprit et à porter ses valeurs fondées sur le vivre ensemble en bonne intelligence.

C’est aussi une question d’équité tout simplement : pourquoi les bénéficiaires qui prennent soin du matériel et nettoient consciencieusement leur hébergement en fin de séjour devraient-ils être pénalisés par ceux qui ne jouent pas le jeu ? Enfin, si ce système a pour but de responsabiliser les bénéficiaires, il permet aussi à la CCAS d’harmoniser ses pratiques par rapport à ses partenaires.

©Shutterstock
La première fois qu’on m’a demandé de verser une caution, c’était dans un centre conventionné en Vendée. J’ai été surpris, le montant me paraissait important. Et puis, on a toujours la trouille de ne pas récupérer sa caution… Cet été, à Boersch, j’ai versé 300 euros de caution pour un bungalow. Cela ne m’a posé aucun problème et tout s’est très bien passé. Quand on est honnête et loyal, on n’a rien à se reprocher.
Jean-Marie Avoine, CMCAS Chartres-Orléans

©ShutterstockL’année dernière, je suis partie en Espagne sans passer par la CCAS. J’ai versé 450 euros de caution pour la location d’un mobile-home. Un tarif assez élevé, mais j’ai récupéré mon chèque à la fin, sans souci. Pour moi, la caution est responsabilisante. Elle fait prendre conscience aux bénéficiaires des IEG qu’on a la chance de pouvoir profiter d’un patrimoine qui nous appartient, mais qu’il faut en prendre soin.
Rosa-Maria de Oliveira, CMCAS Toulouse

Dans la moyenne des tarifs

Le montant de la caution adopté par la CCAS n’a pas été choisi au hasard. Il est dans la moyenne des tarifs pratiqués par ses partenaires du tourisme social. Chez Touristra par exemple, le montant du dépôt de garantie se situe entre 35 et 70 euros la semaine, en fonction du lieu de séjour et du type de location. Pour une formule en pension complète dans un village vacances, il est de 50 euros, et de 150 euros pour un logement en formule locative. Comme dans les centres CCAS , la caution n’est jamais encaissée au préalable.

À l’inverse, dans le secteur privé de la location saisonnière, le dépôt de garantie peut être encaissé, comme la loi l’autorise. Surtout, son montant peut atteindre 500 euros. « Vais-je pouvoir récupérer ma caution ? » Cette question ne doit pas vous empêcher de dormir et de bien profiter de votre séjour. Le nombre de litiges est quasi nul. Sur 72 000 séjours organisés cet été par la CCAS , trois cas seulement ont nécessité de retenir une partie de la caution. Chez Touristra, les différends liés aux cautions représentent à peine 0,05 % du nombre de séjours chaque saison. Dans le secteur marchand, le taux augmente légèrement, mais reste très faible. Locatour, l’un des principaux spécialistes de la location de vacances sur Internet, comptabilise environ 1 % de litiges liés au dépôt de garantie sur près de 200 000 locations enregistrées chaque année.

La caution garantit donc un séjour sans nuages. L’esprit libre, vous pouvez ainsi prendre du bon temps en famille ou entre amis, changer d’air et découvrir de nouvelles activités. Et c’est bien là l’essentiel !

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