Nicolas Cano : « Le droit au départ en vacances est pour nous essentiel »

Nicolas Cano : "Le droit au départ en vacances est pour nous essentiel" | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 101864 Nicolas Cano president de la CCAS

Nicolas Cano, président de la CCAS, revient sur la politique des Activités Sociales en matières de vacances. ©Julien Millet/CCAS

Le président de la CCAS fait le point sur la palette d’outils qui permettent de faire partir en vacances un nombre toujours plus important de bénéficiaires de tous âges et de tous horizons.


Cet article fait partie d’un dossier :


Le droit au départ en vacances est-il fondateur des Activités Sociales ?

Nicolas Cano – L’organisation de vacances et de séjours est une des missions statutaires de nos Activités Sociales. Il y a soixante-quinze ans, les premières actions de la CCAS (le CCOS à l’époque) ont été de proposer des colos aux enfants et des vacances aux familles. Les congés sont un moment important dans la vie des salariés des Industries électriques et gazières : c’est un temps nécessaire pour souffler, faire une pause, seul ou en famille.



Nous nous attachons à faire de ce droit une réalité en assurant à tous la possibilité de découvrir des lieux nouveaux, de pratiquer des activités différentes de celles du quotidien, de rencontrer des personnes de différents horizons… Cela concerne chaque bénéficiaire des Activités Sociales depuis la petite enfance, avec les colos proposées dès 4 ans, jusqu’au grand âge, avec les séjours Bleus et Aînés. Depuis la création des Activités Sociales, une attention particulière est aussi portée à l’inclusion des personnes handicapées ou en perte d’autonomie.

Ce qui guide la CCAS depuis toujours, c’est de faire en sorte que chaque ouvrant droit ou ayant droit souhaitant partir en vacances, puisse le faire, quels que soient sa situation sociale, familiale, son âge, ses revenus… Le droit aux vacances de qualité est pour nous essentiel.

Plus de 65 000 familles partent en vacances avec la CCAS chaque année, comment la CCAS répond-elle à cette demande ?

N. Cano – Prendre en compte les aspirations et les besoins de chacun nécessite une politique patrimoniale adaptée et ambitieuse. Tout d’abord, la CCAS a acquis, au fil des décennies, un patrimoine riche et varié. Cela nécessite une réflexion permanente afin d’adapter la propriété et l’exploitation de ces sites, répondant ainsi aux enjeux politiques et économiques.

Ce patrimoine est constitué de 70 villages vacances en pleine propriété, dont les 26 campings gérés par Campéole depuis 2016, qui ont connu une évolution de leur mode d’exploitation ces derniers mois (lire notre article : « Les campings, objets de toutes les attentions »).

La CCAS est aussi copropriétaire de 36 sociétés civiles immobilières (SCI), dont l’exploitation est assurée par des opérateurs du tourisme social et associatif. Enfin, nous achetons des allotements à de nombreux partenaires du tourisme social et associatif ainsi que de mairies. Ces hébergements sont proposés à la semaine aux bénéficiaires en haute saison (huit semaines en été et quatre semaines en hiver). Ils sont réservables avec le système du tour de rôle ou en réservation directe, pour les centres les moins demandés.

Nous sommes en recherche permanente de solutions visant à enrichir et diversifier notre offre d’hébergements et de destinations. Ainsi, en 2021, notre politique patrimoniale et de partenariat nous permet de proposer 285 destinations à nos bénéficiaires.



En dehors des vacances, quelle est l’utilisation du patrimoine de la CCAS ?

N. Cano – Au-delà d’une logique purement comptable, nous voulons que notre patrimoine, quand il n’est pas occupé par les bénéficiaires en vacances, soit socialement utile. C’est cette démarche citoyenne qui nous a animés quand nous avons mis nos centres de vacances à la disposition de l’État pour l’accueil des réfugiés, ou plus récemment, aux personnels soignants au début de la pandémie de coronavirus.

Nous avons aussi hébergé des sans-abris dans le cadre du plan « Grand froid ». Lors des terribles inondations dans la vallée de la Roya et de la Vésubie en fin d’année dernière, nous avons ouvert nos villages vacances aux familles sinistrées ainsi qu’aux équipes de secours et d’interventions d’urgences. Nous proposons depuis la fin janvier un hébergement solidaire (gratuit) aux étudiants. Enfin, nous travaillons avec les CMCAS pour faire en sorte que nos villages vacances puissent être des lieux de vie accessibles toute l’année, en organisant des événements culturels, sportifs et de loisirs.


Des vacances responsables

Nicolas Cano : "Le droit au départ en vacances est pour nous essentiel" | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 102867 Guide pour un voyageur responsable 2021La charte affinitaire, dont la CCAS est co-initiatrice, est un marqueur fort qui rassemble les partenaires du tourisme social au sein de l’association Parcours Vacances. En accord avec les valeurs portées par cette charte, les personnels d’encadrement, de restauration, d’entretien bénéficient de conditions de rémunération et de protection sociale correctes. Des liens sont établis avec l’économie locale, notamment à travers les circuits courts alimentaires.

Le respect de l’environnement est également un principe que la CCAS partage avec les autres acteurs du tourisme social, comme Touristra, Cévéo, Vacances Léo Lagrange, VVF ou Artes. Le « guide du tourisme responsable », édité par la CCAS rappelle toutes les bonnes pratiques aux agents et à leurs familles.

 

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