Avant la sortie de son nouvel album, Tout Fout l’camp, cabaret électro-rétro, en mai prochain, la chanteuse Agnès Bihl livre un premier extrait dans son clip Fille d’ouvriers.
Le nouveau clip d’Agnès Bihl est arrivé. Comme un bon vin, il se déguste. Dans un cabaret de Pigalle, Chez Madame Arthur, résonne Fille d’ouvriers, une chanson de Jules Jouy écrite en 1898 sur une musique de Gustave Goublier. Elle décrit la condition d’une ouvrière, comme tant d’autres, au siècle dernier : travaux pénibles, manque d’argent, viol, prostitution, déchéance… Cette ballade pamphlétaire, dont la chanteuse a réactualisé quelques couplets, est d’une puissance qui traverse les siècles et les générations.
« Chaque mot claque comme une baffe à la gueule de notre société frileuse, trempé à la fois dans le plus acide vitriol, mais aussi dans un espoir farouche de faire changer les choses » précise Agnès Bihl. Elle qui a commencé à « brailler » dans les rues, les cafés ou le métro, des chansons réalistes, ses « premières sources d’inspiration », poursuit son aventure d’interprète avec « des textes qui résonnent en bouche comme un grand vin flatte le palais. » Retour donc à ses premières amours : les chansons réalistes d’hier et d’avant-hier, qui sont encore d’une actualité frappante.
Au programme également de cet album, les classiques Du gris, Les nuits d’une demoiselle, Mon amant de Saint Jean et des pépites comme Les cinq étages ou Ohé ! Les copains !. Toujours engagée et enragée, Agnès Bihl « trinque aux valeurs humaines » en partageant encore « quelques verres d’utopie ». Poétiquement politique, elle poursuit sa route.
Sortie de l’album Tout fout l’camp, le 20 mai 2016
Clip tourné Chez Mme Arthur (Paris XVIII)
Réalisation Sébastien Antoine — Production Mediascop Production
Plus d’informations sur le site d’Agnès Bihl
