Été 2024 : les jeunes de la colo 12-14 « théâtre » d’Andernos sont venus au village vacances d’Arès pour y jouer un spectacle. ©Sébastien Le Clézio/CCAS

Les Activités Sociales s’associent à l’enquête sur l’accès aux vacances et aux loisirs des familles concernées par le handicap, lancée par son partenaire Jeunesse au plein air (JPA), et vous invitent à y répondre avant le dimanche 6 juillet.

La conférération d’associations Jeunesse au plein air (JPA), partenaire des Activités Sociales, agit depuis plus de 80 ans pour que tous les enfants aient accès aux loisirs et séjours collectifs, quelle que soit leur situation de santé. Elle lance une grande enquête auprès des familles ayant un ou plusieurs enfant(s) en situation de handicap. Un diagnostic nécessaire, note la confédération, « face aux difficultés d’accès à ces temps collectifs, par manque de moyens financiers, matériels ou à cause des complexités administratives ».

Les familles peuvent répondre à l’enquête dès lors que leur(s) enfant(s) présente(nt) un ou plusieurs handicap(s) : moteur, sensoriel, psychique ou intellectuel, émotionnel, troubles dys, maladie dégénérative, polyhandicap… qu’il(s) soi(en)t ou non reconnu(s) par la MDPH.

Cette enquête s’adresse aux parents d’enfants de 4 à 20 ans.

Elle est anonyme et vous prendra entre 5 et 10 minutes.

Vacances et loisirs collectifs pour tous :
où en sommes-nous de l’inclusion ?

Répondre à l’enquête

Vous serez interrogé sur le profil de votre enfant et ses besoins spécifiques, médicaux ou en termes d’accessibilité, d’accompagnement et/ou de mobilité, mais aussi émotionnels et sociaux (besoin de temps calme, rythme spécifique…), sur ses activités extrascolaires, ses loisirs et ses vacances, avec un focus sur les éventuelles colonies de vacances auxquelles il ou elle a participé.

Voici quelques exemples de questions :

quelles sont vos motivations et celles de votre enfant à l’inscrire en colo ?
quelles difficultés avez-vous rencontré pour l’inscription, le départ, le séjour ?
comment communiquez-vous les besoins spécifiques de votre enfant à l’équipe encadrante ?
avez-vous bénéficié d’une aide financière ?
etc.

Pour le droit au départ de tous les enfants

Accueillir ceux qui sont différents pour des vacances dans un cadre non médicalisé : c’est le projet précurseur et innovant que la CCAS a initié dès 1970. Elle a ouvert ses centres d’abord aux enfants, puis aux adultes en situation de handicap. Avec le dispositif Pluriel et Lettre d’information, (besoins spécifiques mineurs) elle reste pionnière, cinquante-cinq ans après.

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L’enquête auprès des familles concernées par le handicap, à laquelle s’associent les Activités Sociales, est conduite par la JPA dans le cadre du plaidoyer de l’association, intitulé « Levons les obstacles au handicap. Accessibilité des jeunes en situation de handicap aux accueils collectifs de mineurs », qui liste un ensemble de 14 propositions pour favoriser l’accès aux loisirs et aux colos des enfants en situation de handicap ou concernés par un trouble de santé.

Lire le plaidoyer de la JPA

« La loi du 11 février 2005 pose le principe d’accessibilité à tous en évoquant l’accueil d’un mineur en situation de handicap, l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, rappelle la JPA dans son, plaidoyer. Ainsi, les accueils collectifs de mineurs avec hébergement (séjours de vacances, accueils de scoutisme) ou sans hébergement (accueils de loisirs) doivent permettre à chacun d’y participer, qu’ils soient ou non en situation de handicap ou aient ou non des troubles de santé. »

Handicap, troubles de santé : les dispositifs d’accueil en vacances à la CCAS

Avec les Activités Sociales, les enfants présentant des troubles du comportement mineurs ou majeurs (tocs, phobies, énurésie…), des troubles dys (dyslexie, dyspraxie…), des maladies chroniques stabilisées (diabète, mucoviscidose, épilepsie…), des troubles du spectre de l’autisme, ou en situation de handicap moteur, sensoriel ou mental peuvent être accueillis en colo, au milieu des autres enfants.

Une seule condition pour un départ serein : connaître sa situation en amont du séjour ! Chaque situation est étudiée en lien avec la famille, la CMCAS, les professionnels de santé de la CCAS et les équipes d’accueil. Alors, n’hésitez pas : contactez votre SLVie ou votre CMCAS, pour préparer le futur séjour de votre enfant.

En savoir plus :