Croire et espérer : notre sélection Médiathèque | Journal des Activités Sociales de l'énergie | 100128 Religions et croyances

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Films, bandes dessinées, livres, musique : dans sa sélection thématique hebdomadaire, la rédaction vous propose un aperçu des contenus de la Médiathèque numérique des Activités sociales. Cette semaine, on explore la grandeur et les affres des croyances.

Bon à savoir

Jusqu’à la fin de l’année, la Médiathèque numérique des Activités Sociales vous donne libre accès à une grande partie de ses contenus, habituellement accessibles sur abonnement.

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« Un hosanna sans fin »

Livre testament de Jean d’Ormesson, 48 pages

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Livre posthume de l’immortel Jean d’Ormesson, « Un hosanna sans fin » est l’ultime opus de la trilogie existentielle de l’écrivain débutée avec « Comme un chant d’espérance » et suivi du « Guide des égarés ». Dans ce court texte, il est question du sens de la vie, des énigmes que soulève notre présence sur terre, de la mort. Et bien entendu, de la foi et de la croyance, avec moult réflexions sur le « mystère des mystères » : l’existence ou non de Dieu. Des thèmes que Jean d’Ormesson aborde à la fois avec simplicité et pertinence, à l’aide de sa langue soignée et concise.

À voir, sur abonnement

« Les chevaux de Dieu »

Drame, 2013, 1h55

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Pour tous ceux qui s’intéressent aux processus qui mènent à la radicalisation religieuse, « Les chevaux de Dieu » est un film d’utilité publique. À travers cette fiction, inspirée des attentats terroristes du 16 mai 2003 qui firent 45 morts à Casablanca, le réalisateur Nabil Ayouch retrace le parcours individuel de Yachine, môme miséreux de dix ans, transformé au fil des années en candidat au martyre. En prise avec une réalité complexe, ce film tente de comprendre – sans rien excuser – les raisons qui motivent le passage à l’acte terroriste. Il nous plonge dans une réalité dure et bouleversante, aux racines du terrorisme, où des jeunes fragilisés se transforment le long d’une l’histoire tragique en cruels sanguinaires d’un islamisme radical.

À écouter, en accès libre

« Si c’était à refaire »

Premier album solo de Kery James, 12 titres

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Si c’était à refaire n’est pas qu’un classique du rap français. C’est un chef d’œuvre artistique, où l’habile composition musicale magnifie la qualité d’écriture et d’interprétation de son auteur, Kery James. Le rappeur originaire d’Orly retrace sa vie, en y remémorant ses regrets, ses tristesses et déceptions. En filigrane tout au long de l’album, il évoque sa récente conversion à l’islam, dont l’enseignement a « hissé son âme ». Moins enragé qu’auparavant, Kery James n’en reste pas moins un combattant et transmet ici un puissant appel à la prise de conscience, à l’espoir, pour tous les laissés-pour-compte des ghettos. Tous ses titres sont unificateurs, même lorsqu’il clôture son album avec le poignant « 28 décembre 1977 » – son autobiographie mise en musique – il parvient à toucher tout le monde.