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Cet automne, la rédaction vous propose sa sélection thématique de contenus en accès libre tous les quinze jours. Aujourd’hui, l’humour noir, capable de nous faire rire de tout.
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À voir
« Fin de partie »
Film de Sharon Maymon et Tal Granit, 2014
Atteint d’une maladie incurable, Max souffre le martyre et la morphine n’y change rien. Face à l’indifférence du corps médical, les proches du malade décident de prendre les choses en main en mettant au point une « machine pour mourir en paix ». Mais le succès de cette trouvaille va vite les dépasser… L’euthanasie, sujet sensible en Israël ? Qu’importe : les réalisateurs de cette comédie noire prennent un malin plaisir à faire voler en éclat ce tabou tenace. Gags improbables, situations ubuesques, logique absurde : l’acharnement thérapeutique en prend pour son grade. Il faut du cran et du talent pour aborder par le rire un thème aussi sensible.
À lire
« Petit manuel du parfait réfugié politique »
De Mana Neyestani, Ça et là, 2015
Interdit -16 ans
Quelles sont les principales qualités du parfait candidat à l’asile ? La patience et la zénitude ! Avec sa plume acérée trempée dans l’encre du vécu, Mana Neyestani, dessinateur iranien poursuivi par le régime pour ses croquis jugés trop politiques, livre ici son expérience : un an et demi d’aventures absurdes à travers le labyrinthe tragi-comique de l’administration française. Faire la queue pendant des heures, aller au photomaton, remplir formulaire sur formulaire, attendre des mois sans pouvoir travailler, retourner au photmaton, refaire la queue… Et surtout, prouver que vous êtes en danger de mort dans votre pays. L’auteur de BD couronné par plusieurs prix internationaux nous fait rire à chaque page ou presque. Un rire jaune mais libérateur.
À écouter
GiedRé est les gens
de GiedRé, 2018
Au festival d’énergies, en 2014
Ne vous fiez pas à son look, GiedRé n’est pas la fille cachée de Dorothé et de Casimir. Robe en tissu rose, fleurs dans les cheveux et cerises en boucle d’oreille, l’autrice, compositrice et interprète d’origine lituanienne envoie du lourd. Celles et ceux qui ont eu la chance de la découvrir au festival d’énergies, à Soulac, en 2014, s’en souviennent encore. Ses mélodies simples voire enfantine contrastent avec ses paroles, crues et sans filtre. Le tout avec un humour féroce à la Blanche Gardin. Nécrophilie, prostitution, pédophilie : tout y passe ! La facécieuse GiedRé – nom de scène qui est aussi son vrai prénom -, est probablement la seule chanteuse à avoir un site Internet « en braille avec des lunettes 3D ».
Et aussi …
L’homme qui voulait devenir psychopathe
Un coup de maître
Pierre Tombal, Tome 1
Faut pas prendre les cons pour des gens, Tome 2
Code Rousseau
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